"Of whom and of what are we contemporaries? And, first and foremost, what does it mean to be contemporary?" Giorgio Agamben, Qu’est-ce que le contemporain?, Paris, Rivages, 2008. Photo: Icarus 13, Kiluanji Kia Henda
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The Snake dress Iris Van Herpen, Voltage, 2013, japanese microfiber polyester and laser cut mat polyester-film, credits: M. Zoeter x Iris van Herpen
A re-working of the eponymous T.Rex glam rock anthem into an isiXhosa protest song. The track was rearranged in collaboration with composer and choir leader Bongani Magatyana, and is here presented in speaker cabinets visually quoting the Intonarumori noise-generating machines of the...
Dancers Celebrating the End of Harvest || Ivory Coast || West Africa || 2005 || © Olivier Martel
My interview just posted at The People Who Write.
photo credit Beowulf Sheehan
Funsho Ogundipe Musician/Composer/Founder of Ayetoro, Lagos @101Ayetoro
Amadou Balake - “Super Bar Konon Mousso”
This tune by Amadou Balake the Burkinabe born vocalist was recorded in Lagos in 1978 at a time when Afrobeat had become one of the main vehicles for artistic expression by talented musicians on the African continent. Its groove and swing make it irresistible.
Fitting of my F.A.T.E larp outfit 2# for Henry-Pierre
Collages by: Jamilla Okubo
Shot and Directed by Sir Dex R. Jones
Garment Designs/Headpieces: Jamilla Okubo
Pattern Designs on Fabric: Jamilla Okubo
Model: Jamilla Okubo
This was a project for my final assignment, for my “Fashion, Illustration, & Performance” class at Parsons.. which could potentially become the start of my thesis for this year. The design process of these garments all started with two collages that I created with patterns that I made, then I decided to bring them to life by creating them into garments and wearing them myself.
-jamilla okubo
Cristina De Middel photojournaliste de formation, a choisi il y a quelques années de quitter le domaine strictement journalistique pour raconter des histoires avec ses photos et s'applique à brouiller les pistes entre réel, fantastique et fantaisiste. En 2012, la série "Afronauts" —interprétation personnelle du projet du zambien Edward Festus Makuka Nkoloso d'envoyer une navette spatiale sur la lune avant les Américains et les Russes—, lui confère une rapide notoriété. En 2013, invitée par le Lagos Photo Festival, elle s'appuie sur le célèbre roman du Nigérian Amos Tutuola, "Ma vie dans la brousse des fantômes" pour réaliser une série de portraits des habitants de Makoko, un quartier pauvre à la périphérie de Lagos.
De passage à Paris, pour le salon Paris Photo, Cristina De Middel nous présente sa démarche dans laquelle science-fiction et Fantasy tentent de déplacer le champs des représentations de l'Afrique.
Voir les photos de "This is what hatred did" sur le site du Lagos Photo Festival
Oulimata Gueye
Agbo Masquerade, Abeo, Itoko (1978) Vintage Nigeria
35 rhums (Claire Denis, 2008)
Okmalumkoolkat - Holy Oxygen (Official Video)
Fantasma - Eye Of The Sun (Official)
Le TGP, samedi 29 novembre 2014
Douloureuse confrontation vendredi soir devant le TGP lors des représentations de la pièce de Brett Bailey, Exhibit B. Les manifestants qui s’opposent à la tenue des représentations sont majoritairement jeunes et noirs, bien sur. A partir de 18.30 ils sont sans ménagement repoussés sur le trottoir opposé au théâtre par les CRS (qui pourtant ont eu vraisemblablement l’instruction de rester « soft »). Mais il n’empêche, cette opération reste violente : les CRS sont nombreux, les manifestants constamment filmés, ce qui rajoute à l’intimidation manifestement organisée. De l’autre côté du trottoir, les personnes qui ont réservé, peuvent petit à petit entrer. Je prétexte un email d'inscription au débat (qui a été annulé entre temps) pour entrer. A l’intérieur, le personnel et les spectateurs qui sont là, sont avenants, courtois, souriants. Aimables et bien élevés, en fait. Le dialogue est rompu, chaque camp est retranché derrière son bon droit. Il se produit de fait, une opposition radicale entre « eux » et « nous ». Il y a dehors de jeunes manifestants, noirs, qui sont parqués par la police pour permettre que se joue une pièce qui entend précisément dénoncer le sort des « noirs parqués » par une institutionnalisation de l’esclavage et du racisme! Les manifestants dénoncent une mise en scène qui ravive l'humiliation et occulte totalement les résistances des noirs. Mais ils dénoncent également la légitimité du « monde de la culture » à parler en leur nom car ils ne se retrouvent pas socialement dans ce monde là. Il y a une confrontation sociale qui se cristallise sur une question raciale. Un « monde de la culture » qui a oublié qu’il s’est si souvent par le passé, réclamé d’être du côté de la contestation à l’ordre établi. Et les intellectuels, les universitaires, les politiques, les hommes et femmes des médias qui ont fait de la dénonciation du racisme leur fond de commerce médiatique, brillent par leur absence, laissant potentiellement le terrain aux défenseurs de positions extrémistes malheureusement. Qu’en est-il de la pièce en elle-même? Brett Bailey reconstitue des « tableaux » avec des cartels qui de fait «figent» la représentation, la tétanise. Les acteurs immobilisés sont réduits au rang de « matériaux » du tableau, privés de leur capacité d’agir et d’interagir avec le public. Un public qui est « au spectacle » ! Le metteur en scène se place en surplomb. Et bien si ça ne marche pas au moins pour certains, il faut accepter que ces derniers la dénoncent! Et les médiateurs gagneraient à imaginer des espaces d'échanges même si ils sont difficiles à mettre en place.
Oulimata Gueye
A lire : - l'article limpide de Christine Eyene Exhibit B : de quel racisme parle-t-on? - l'article très bien argumenté de Yvette Greslé "twenty pound spectacle: brett bailey (exhibit b)" - l'article d'Eric Fassin qui revient sur la première critique qu'il avait fait du spectacle et le sens de la protestation: "Exhibit B: représentation du racisme et sous-représentation des minorités raciales"
Will be held at the Wits School of Arts on the 4th, 5th and 6th of December 2014.
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Khayelitsha, a human dumping ground of about 1 million people was built by the apartheid government and continues to be maintained by the current neoliberal ‘democratic’ regime. The townships are hell on earth. They are a space that dehumanises all those who live in it. by The Tokolos Stencil Collective
I would like to leave behind me the conviction that if we maintain a certain amount of caution and organization we deserve victory. You cannot carry out fundamental change without a certain amount of madness. In this case, it comes from nonconformity, the courage to turn your back on the old formulas, the courage to invent the future. It took the madmen of yesterday for us to be able to act with extreme clarity today. I want to be one of those madmen. We must dare to invent the future.
Thomas Sankara, 1985 (via thefutureweird)
I am not exotic - I am exhausted
Yto Barrada (via manufactoriel)
whatiftheworld gallery
1:54 (1 continent : 54 pays) la foire d’art africain contemporain qui s’est tenue à Londres du 15 au 19 octobre, vient tout juste de fermer ses portes. Elle a regroupé 27 galeries triées sur le volet et plus d’une centaine d’artistes. Lancée en 2013 par Touria El Glaoui, cette plateforme a pour ambition d’accompagner l’entrée des artistes africains sur le marché de l’art international.
Mais pas seulement. A part égale, s’est tenue une série de rencontres, débats, projections, conférences, conçue par la commissaire Koyo Kouoh avec pour objectif de mettre en perspective la production artistique africaine et ses ramifications car « l’Afrique ne se limite pas à sa géographie, c’est un état d’esprit » précise la commissaire.
Cet événement est un immense succès au moment même ou l'on aurait pu penser la notion d'art africain contemporain éculée.
Il est dû à « l’énergie et au professionnalisme de l’équipe qui a une connaissance fine et intelligente du travail des artistes, contrairement à certains organisateurs de foires internationales. C’est une équipe jeune, dynamique qui a su créer un climat de partage et de solidarité, on s’échange les informations, tout le monde a envie que ça marche », confie un galeriste.
Pour Marcia Kure, artiste nigériane vivant à New York, « les artistes qui y participent ont le sentiment d’avoir l’occasion d’écrire leur « propre » histoire de l’intérieur, de se rencontrer et de se parler ».
Enfin, l’événement n’aurait surement pas eu cette ampleur sans d’une part la participation de mécènes au premier rang desquels on compte le célèbre jeune collectionneur angolais Sindika Dokolo, et d’autre part, l’écho médiatique et le succès public (collectionneurs, institutions, étudiants et grand public très présents) dont à fait l’objet 1:54.
Ibrahim Mahama
Sammy Baloji
Fayçal Baghriche
Londres, capitale de l’art africain contemporain ?
Mais le plus surprenant a été de constater l’incroyable effervescence autour de l’art africain contemporain à l’échelle de la ville entière. De la Tate Modern aux espaces alternatifs, en passant par les centres d’art et les galeries prestigieuses, pas moins d’une vingtaine d’expositions, rencontres, conférences étaient programmées dans divers lieux de Londres, mettant ainsi en lumière les affinités multiculturelles de la ville, produit d'une longue histoire spécifique.
Pour ne remonter qu’aux débuts du 20e siècle avec George Padmore et CLR James puis Stuart Hall, les intellectuels afro-caraïbeens ont nourri à partir de Londres une réflexion et une lutte contre les dominations ouvrant la voie des débats contemporains sur la culture, les médias, les identités, la post-colonialité et la mondialisation. Si cela n’a pas fondamentalement changé les choses, « les consciences ont gagné en ouverture » comme le dit Stuart Hall.
L’existence d’une « culture diasporique » pour reprendre les mots de Stuart Hall qui a su élire ses représentants dans des domaines aussi divers que la production intellectuelle, la musique, les arts et le cinéma ou encore la mise en spectacle de moments de rencontre populaires comme le carnaval de NottingHill, a permis l’émergence de lieux de réflexions et production artistiques, d’artistes et de médiateurs culturels présents aujourd’hui dans les grandes institutions.
Autant d’éléments qui ont peine à s'incarner encore aujourd’hui en France. Et si le français résonnait dans les couloirs de 1:54, il faut noter qu'un tel événement ne pourrait avoir lieu à Paris pour le moment! Ou eput-être au contraire qu'il suscitera des initiaves?
Oulimata Gueye
L'exposition Black Chronicles II, à la fondation Autograph
Wangechi Mutu à la Victoria Miro Gallery
Quelques expositions dans la ville : Kerry James Marshall: Look See, David Zwirner gallery, jusqu'au 22/11/14 — Rotimi Fani-Kayode, Tiwani Contemporary gallery, jusqu'au 1/11/14 — Glenn Ligon: Call and Response, Camden Arts Centre jusqu'au 11/01/15 —Nike Davies Okundaye: A Retrospective, Gallery of African Art, jusqu'au 22/11/14 — Emeka Ogboh,Tiwani Contemporary gallery, à partir du 13/11/14.
La précarité est la condition que plusieurs nouveaux mouvements sociaux combattent. De tels mouvements ne tentent pas de dépasser l’interdépendance ni même la vulnérabilité quand ils combattent la précarité; ils tentent plutôt de produire les conditions dans lesquelles la vulnérabilité et l’interdépendance deviendront vivables. Il s’agit d’une politique dans laquelle l’action performative prend des formes incarnées et plurielles en attirant l’attention critique sur les conditions de survie corporelles et du bien-être dans le cadre d’une démocratie radicale. Si je dois vivre une vie bonne, ce sera une vie bonne vécue avec les autres, une vie qui ne serait pas une vie sans ces autres. Je ne perdrai pas ce moi que je suis ; qui que je sois, mon moi sera transformé par mes relations avec les autres, puisque ma dépendance à l’égard de l’autre, est l’essence même de cette dépendance sont nécessaires pour vivre et vivre bien. Notre exposition commune à la précarité constitue le terrain partagé d’une égalité potentielle et nos obligations réciproques de produire ensemble des conditions de vie vivables. En reconnaissant le besoin que nous avons les uns des autres, nous reconnaissons tout aussi bien les principes de base qui informent les conditions sociales, démocratiques de ce que nous pourrions continuer à appeler la "vie bonne". Ce sont les conditions critiques de la vie démocratique, au sens où elles appartiennent bien à la crise en cours mais aussi au sens où elles appartiennent à une forme de pensée et d’action qui répond aux urgences de notre temps.
Judith Butler, Qu'est-ce qu'une vie bonne?, Manuels Payot, 2014.
Lagos Photo Festival 5th Edition ‘Staging Reality, Documenting Fiction’ October 25 - November 26, 2014
http://www.lagosphotofestival.com
Science fiction is the only genre that enables African writers to envision a future from our African perspective.
Nnedi Okorafor, author of the award winning The Shadow Speaker (2007)
RAMM:∑LL:Z∑∑
Gerald Machona: Vabvakure (People from Far Away) (Zimbabwe)
Artist Statement: “Central to this body of work is my use of various decommissioned currencies as an aesthetic material,” explains Machona, “in an attempt to link historic and contemporary trends of African diasporic migration on the continent. Most recently, the migration of Zimbabwean nationals into neighbouring SADC countries and abroad, following the country’s political and economic collapse. While South Africa hosts the largest population of these Zimbabwean nationals living in the diaspora, in May of 2008 they were amongst the foreign nationals persecuted by the xenophobic attacks. It was reported that people were targeted through a process of profiling that assumed authentic South Africans are lighter in complexion or fluent in an indigenous language; this resulted in 21 of the 62 casualties being local citizens. Such beliefs have complicated who is considered an ‘insider’ and ‘outsider’ in South African society. Pitting ‘native’ against ‘alien’ and perpetuating an exclusive sense of belonging that is reminiscent of apartheid doctrine. There is a growing need in the post-colony to deconstruct these notions of individual and collective identity, since ‘nations’, ‘nationalisms’ and ‘citizenry’ are no longer defined solely through indigeneity or autochthony.”
Ekombi dancers of Calabar. 1965 Vintage Nigeria
Inner Cruise - Selly Raby Kane La mode oui, mais dans un monde magique. La styliste sénégalaise explore, expérimente refuse de se laisser enfermer. A suivre.
Space Age Buildings of Africa
Throughout the world, the 1950’s Space Age was known for its beautiful, bold architecture,full of swooshy curves and spaceship-shaped buildings. But some of the most vibrant and retro-futuristic buildings of the Space Age can be found in Africa. Here are the most amazing architectural achievements from Space-Age Africa. By Vince Miklos.
Mausoleum of Agostinho Neto, the first president of independent Angola in Luanda, Angola
Building in Warri, Nigeria
Kariakoo Market in Dar es Salaam, Tanzania
Memorial to the Martyrs in Ouagadougou, the capital city of Burkina Faso
Bujumbura International Airport, Bujumbura, Burundi
The CNPS building (The National Social Insurance Fund):
St. Paul’s Cathedral in Abidjan, Côte d’Ivoire (Ivory Coast), designed by Aldo Spirito, consecrated in 1980
The National Assembly, the parliament of Cameroon
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Dedicated to the Cultural Preservation of the African Aesthetic
West African Inventor Makes a $100 3D Printer From E-Waste
Kodjo Afate Gnikou, a resourceful inventor from Togo in West Africa, has made a $100 3D printer which he constructed from parts he scrounged from broken scanners, computers, printers and other e-waste. The fully functional DIY printer cost a fraction of those currently on the market, and saves environmentally damaging waste from reaching landfill sites.
Discarded electronic equipment is one of the world’s fastest-growing sources of waste, as consumers frequently replace “old” models that become more obsolete each year. However instead of letting e-waste sit them on the scrap pile or head to the landfill, Kodjo Afate Gnikou decided to utilize spare parts in order to create a cheap, DIY 3D printer.
Gnikou is part of WoeLab, a hackerspace in the city of Lomé, and has big plans for his recycling project. According to his crowd funding page, he is working with FacLab-France in the WAFATE to Mars project, which aims to make machines from recycled e-waste to prepare for missions on Mars. Systems like the 3D printer could become a crucial part of missions on the Red Planet should they ever go ahead.
Gnikou’s 3D printer was mostly made from materials he obtained from a junk yard in Lomé, though he did have to buy a few parts. The entire system cost about $100 which is a bargain considering current models on the market can cost thousands of dollars.
According to his fundraising page, Gnikou aims that with his project, he will “put technology into needy hands and give Africa the opportunity to not only be a spectator but to play the first role in a more virtuous industrial revolution.”