"Of whom and of what are we contemporaries? And, first and foremost, what does it mean to be contemporary?" Giorgio Agamben, Qu’est-ce que le contemporain?, Paris, Rivages, 2008. Photo: Icarus 13, Kiluanji Kia Henda
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viα chaosophia218: Old Ideas of what the Earth was like, 1900.
Monday July 20th marks the 46th anniversary of the first moon walk. Meet the Apollo 11 astronauts: Lunar Module pilot Buzz Aldrin; Command Module pilot Michael Collins; Mission Commander Neil Armstrong. (Ralph Morse—The LIFE Picture Collection/Getty Images) #thisweekinLIFE #NASA
Video short from AJ+ interviews Nairobi artist Cyrus Kabiru who creates wearable art from electronic waste:
Meet Cyrus Kabiru. The Nairobi, Kenya artist is turning e-waste into wearables and art.
Cyrus also has a Tumblr blog [cyruskabiruart] which you can find here
The world had to be “disenchanted” in order to be dominated.
Silvia Federici, Caliban and the Witch (via goneril-and-regan)
Lorna Simpson: Ebony Collages
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Accepting submissions for Afrofuturist Unconference, 10th October 2015! Guest Speakers always welcome - we are particularly reaching out to black animators, filmmakers and hackers who are interested in screening their work and leading workshops at our event. Send all enquiries to afrofutures.uk@gmail.com
Nyim (King) Kot a-Mbweeky III of the Bakuba (of Congo) by Eliot Elisofon
Chester E. Macduffee and his newly patented, 250 kilo diving suit, 1911.
yes
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Religion and its reflective properties
THE NEXT ECONOMY: International Architecture Biennale Rotterdam calls for projects from Africa
by Edgar Pieterse
“The mainstream hype around the strong GDP growth of many African countries over the past fifteen years belies the fact that very few decent jobs are being created and income inequality is alarming, and worsening. It is shortsighted and ignorant to think that the fortunes of the majority of urban Africans will be improved through “more of the same” models of economic growth. A paradigm shift is needed, and urgently. As IABR–2016–The Next Economy’s Curator Statement suggests, such a new paradigm must serve the majority of people and nature in an integral way, which demands “an active re-imagining of the city, a redesign of its underlying logic, its system and the way it is arranged both spatially, organizationally and financially.” Thus, the IABR-2016-THE NEXT ECONOMY provides a fantastic opportunity for African urban designers, architects, landscape architects, academics, artists, planners, cities, universities, companies and social organizations, or coalitions thereof, to submit best practices, projects and plans that contribute towards or illuminate the dimensions of a new imagination for the African City in response to the IABRs’ global call for projects.”
Read more at futurecapetown.com
Putting things in perspective: the real size of Africa and other issues as we interview Andres Lepik on his exhibition, “Afritecture - Building Social Change” at the Architecture Museum TU Munich.
http://bit.ly/1dpdaLI
Inspiring evening @V_and_A Designer Grace Wales Bonner CSM Graduate questioning what is authentic black masculinity #FashioninMotion
Photographer Cristina de Middel’s Intoxicating Blend of Truth and Fiction
Nina Simone - Stars (Montreux Festival 1976)
"I'm trying to tell my story ... we always have a story."
James Baldwin - No Name In The Street
derica:
A lire : BLACK INVISIBILITY AND RACISM IN PUNK ROCK BY TASHA FIERCE http://www.hipmama.com/features/black-invisibility-and-racism-punk-rock-tasha-fierce
Making Africa - A continent of Contemporary Design Architecture of Independence - African Modernism Vitra Design Museum & Vitra Design Museum Gallery, Bâle - Suisse / Février - Septembre 2015
1962-1970, Abidjan
© Iwan Baan, Hôtel Ivoire, Abidjan (Côte d’Ivoire), Heinz Fenchel et Thomas Leiterdorf, 1962-1970. (Vitra Design Museum)
2081, Lagos
© Olalekan Jeyifous (vigilism.com) et Wale Oyejide (ikirejones.com),“Idumota Market, Lagos 2081”.
Depuis quelques années, l’Europe redécouvre une Afrique porteuse d’une liberté et d’une capacité d’innovation qu’elle semble lui envier. Si le continent séduit c’est parce qu’il montre, du Sénégal au Kenya, du Niger à l’Afrique du Sud, le visage d’une hypermodernité faite d’une culture urbaine, cosmopolite et technophile. Cette « actualité » nous renvoie à une autre inscription historique de l’Afrique comme dernière frontière de la modernité aux yeux du monde occidental : « les Indépendances ».
1957, 1958, 1960, années phare du continent africain. De plus en plus nombreux, les pays colonisés accèdent à l’Indépendance, faisant de l’Afrique le dernier terrain en date du laboratoire de la contemporanéité. Cette dynamique va en partie se concrétiser par l’émergence d’une architecture expérimentale voire futuriste, espace concret de la nouvelle puissance d’action des jeunes nations continentales.
Mais projets utopiques et réalisations concrètes vont progressivement tomber dans l’oubli et en 2010 lorsqu’il s’agit de fêter les cinquantenaires des indépendances africaines, de nombreuses voix s’élèvent pour regretter qu’il n’y ait rien à célébrer.[1]
2015, le regard médiatique a de nouveau changé. En effet, depuis quelques années, l’Afrique est le continent des pourcentages de croissance insolents eu égard aux maigres performances des pays occidentaux et européens en particulier. En 2050, un quart de la population mondiale vivra en Afrique dont la moitié dans les villes et en 2100, le continent abritera 4,2 milliards d’êtres humains.[2] C’est la région la plus dynamique au monde en matière de croissance et d’impact de la téléphonie mobile.[3] Limités aux usages des technologies il y a peu de temps encore, les africains rejoignent les acteurs de la révolution numérique. C’est vertigineux !
Mais plus fondamentalement encore, si l’Afrique est importante c’est “ parce qu’un milliard de personnes vivent en Afrique et se positionnent chaque jour dans des structures de pensée imaginatives et conceptuelles extrêmement complexes, de façon à promouvoir les idées, la vie et les communautés, mais aussi les théories des objets, des consommateurs et leurs articulations ”, souligne Okwui Enwezor, le directeur artistique de la prochaine Biennale Internationale de Venise. Et il rappelle judicieusement, “ avant d’être à la mode, l’Afrique existe déjà en tant que telle ”.
© Iwan Baan, "Chai House, (Architects unknown)," Nairobi, ca. 1970. (Vitra Design Museum)
Il n’est donc pas étonnant que ces deux périodes soient mises en parallèle dans la double exposition du Vitra Design Museum de Bâle qui tient actuellement sur le prestigieux campus de la société Vitra en Suisse.
La première, Architecture of Independence - African Modernism qui se tient à la Vitra Design Museum Gallery est relativement modeste dans sa présentation mais majeure de part la qualité du travail de recherche et de documentation. L’exposition documente les grands chantiers post-indépendances qui vont faire du continent un acteur remarquable de l’histoire récente de l’architecture. Une cinquantaine de bâtiments sont passés en revue, parmi lesquels le prestigieux hôtel Ivoire d’Abidjan (1963-1970) qui marquera un moment des échanges avec Israel —dont la récente accession à l’Indépendance (1948) en fait un compagnon naturel et un partenaire dans le processus d’émancipation. Les pavillons de la Foire Internationale de Dakar (FIDAK) (1974) conçue par les architectes français Lamoureux, Marin et Bonamy. L’Assemblée Nationale de Zambie à Lusaka (1966), ou encore l’incroyable discothèque de Nairobi, la Chai House (années 1960), aux allures d’OVNI qui a malheureusement été détruite en 2014. L’exposition est basée sur les recherches de Manuel Herz, architecte et auteur. Elle présente de précieux documents d’archives, plans, cartes postales, coupures de presse, reportages filmés, textes. Un ouvrage riche en iconographie African Modernism, accompagne l’événement.
© Iwan Baan, La Pyramide, Abidjan (Côte d’Ivoire), Rinaldo Olivieri, 1973. (Vitra Design Museum)
La seconde exposition est audacieuse, autant dans le positionnement que dans le format de présentation des œuvres.
En effet « Making Africa. A continent of Contemporary design », a pour ambition de « renouveler le regard sur le design contemporain en Afrique » et entend mettre en évidence l’importance et la pertinence des réponses apportées au quotidien par les africains pour faire face aux conditions de vie locales si souvent chaotiques.
Comme le souligne les organisateurs, loin d’être cantonnée à des productions artisanales pour attentes exotiques, « l’Afrique se fait une terre d’expérimentation des nouvelles approches et solutions qui seront employées dans le monde entier : le design du XXIe siècle et ses effets futurs sont ici bien visibles ».
© Vigilism, Cardboard Cityscape, 2014 © Olalekan Jeyifous
Ici, les artistes, designers, chercheurs, ne se revendiquent ni magiciens, ni gourous, leurs productions n’entendent pas s’inscrire dans une démarche monumentale. L’heure est productions tangibles, aux expériences collaboratives, aux utopies réalisées dans un environnement immédiat.
Ils interrogent la pertinence de notions économiques telles que l’informel, politiques et sociales telles que le traitement de l’homosexualité ou la place de l’enseignement, ou encore sociétale comme le rôle des médias dans la constructions des identités. Films, productions vidéo, objets futuristes, jeux vidéo, mode, photographies, les frontières entre les disciplines sont volontairement balayées.
Dans ce monde à venir, marqué par d’intenses bouleversements économiques, technologiques, politiques et esthétiques, l’Afrique à de nouveau quelque chose à apporter au monde. Loin des ambitions monumentales des années 1960, les artistes du XXIe suggèrent que le futur c’est aujourd’hui et qu’il est cyberpunk!
Oulimata Gueye
Justin Plunkett, Con.Struct, 2013 © Justin Plunkett
Architecture of Independence. African Modernism : 20.02 - 31.05.2015
Making Africa. A continent of Contemporary design : 14.03 - 13.09.2015
Maker Library Network - 12.06 - 30.08.2015
L’exposition est divisée en quatre parties : le Prologue qui entend poser les éléments du débat et questionner le régime de représentation de l’Afrique aujourd’hui. I and We : la création est le fruit de recherches, de réflexion partagées, de réappropriation et d’expression de ces prises de position. Space and Object : dans une environnement majoritairement urbain comment penser l’espace, les technologies et les objets qui vont avec? Origin and Futur : le continent se tourne résolument vers le futur et réinterprète son futur antérieur.
10 noms à retenir :
XP & | Développer Design Ltd Tahir Carl Karmalli, Dennis Muraguri, Tonney Mugo Pierre-Christophe Gam Ynka Llori Phetogo Tshepo Mahasha Bull Doff Fabrice Monteiro Vigilism Kai Krause Saki Mafundikwa Selly Raby Kane
Expand Design Ltd, Splice, 2012 © Ifeanyi Oganwu
Notes :
[1] « Nous voici donc en 2010, cinquante ans après la décolonisation. Y a-t-il vraiment quoi que ce soit à commémorer ou faut-il au contraire tout reprendre ? Restauration autoritaire par-ci, multipartisme administratif par là ; ailleurs, maigres avancées au demeurant réversibles ; et, à peu près partout, niveaux très élevés de violence sociale, voire situations d’enkystement, de conflit larvé ou de guerre ouverte, sur fond d’une économie d’extraction qui, dans le droit fil de la logique mercantiliste coloniale, continue de faire la part belle à la prédation. Voilà, à quelques exceptions près, le paysage d’ensemble. » Achille Mbembe;http://www.courrierinternational.com/article/2010/04/01/aux-africains-de-se-battre
[2] Un quart de la population mondiale vivra en Afrique d'ici 2050, a annoncé mardi 12 août l'Unicef, alors que les taux de natalité continuent d'y augmenter rapidement. « Sur la base des tendances actuelles, d'ici 35 ans, 25 personnes sur 100 seront des Africains », selon un rapport du Fonds des Nations unies pour l'enfance présenté à Johannesburg. A cette date, 40 % des enfants de moins de cinq ans dans le monde vivront sur le continent. Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique et première puissance économique du continent, représentera à lui seul 10 % des naissances dans le monde d'ici 2050. La population africaine, qui compte actuellement 1,2 milliard d'habitants, doublera d'ici le milieu du siècle et atteindra 4,2 milliards d'ici 2100, selon l'Unicef. Cette croissance démographique entraînera une surpopulation encore plus forte, et d'ici la fin des années 2030 la plupart des Africains vivront dans des villes. http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/08/12/en-2050-un-quart-de-la-population-mondiale-sera-africaine_4470663_3244.html
[3] http://www.agenceecofin.com/mobile/1311-15039-l-afrique-subsaharienne-la-region-la-plus-dynamique-du-monde-en-telephonie-mobile
Vitra Design Museum, Basel, 2015. Making Africa - A continent of Contemporary Design.
Architecture of Independence - African Modernism
Vitra Design Museum Gallery
"When many countries in Central and Sub-Saharan Africa gained their independence in the 1960s, experimental and futuristic architecture became a principal means by which the young nations expressed their national identities. The exhibition in the Vitra Design Museum Gallery is one of the first presentations of this remarkable period of more recent architectural history. This exhibition was researched and curated by architect and author Manuel Herz, with a substantial contribution by photographer Iwan Baan. The exhibition documents more than 80 buildings in five countries; Kenya, Côte d’Ivoire, Zambia, Ghana and Senegal. The often heroic and daring designs of parliament buildings, central banks, stadiums, conference centers, universities and independence memorials mirror the forward-looking spirit that was dominant in these countries at the time. However, this architecture also represents the difficulties, contradictions and dilemmas that the young nations experienced in their independence process, as building designs and architects were often imported from foreign countries, if not from one of the former colonial powers.”
Stary Mwaba: Life on Mars
6–29 March 2015
Künstlerhaus Bethanien Kottbusser Strasse 10 10999 Berlin Germany www.bethanien.de
THE SWEET FLYPAPER OF LIFE
Roy Decarava & Langston Hughes, 1955
NGUVA by WANGECHI MUTU (2014)
For her new exhibition Nguva na Nyoka (Sirens and Serpents)at London’s Victoria Miro gallery, Mutu looked to mythologies from Africa and the Arab world, exploring the troubling spirit of mermaids and the abyssal mystery of the sea, where sailors are seduced and annihilated. The accompanying film Nguva, previewed here, opens with an unsettling scream, moving to ghostly images of veiled women on a sandy shore. The artist appears as a hysterical beast whose menacing force slowly dissipates. Through this magical metamorphosis, Mutu creates a surreal landscape between life and death, reality and dreams, the female body transforming into site of geo-political and sexual violence.”
Watch the film in full
How do you know I’m real? I’m not real; I’m just like you. You don’t exist in this society; if you did, your people wouldn’t be seeking equal rights. You’re not real; if you were, you’d have some status among the nations of the world. So we’re both myths. I do not come to you as the reality, I come to you as the myth because that’s what black people are, myths… I’m actually a present sent to you by your ancestors.
Sun Ra, Space is the Place (1974) (via lordsofsoundandlesserthings)