Interview with Ladypoints
#FilmmakerFriday | Frances Bodomo
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I’m currently working on my first feature film, based on my short film Afronauts (which premiered at Sundance and the Berlinale in 2014). It’s about a group of Zambians who, in the 1960s, attempted to make it to the moon in spite of their lack of access to the cutting-edge technology of the time.
I’m really proud of the short film because it’s the film that taught me artistic perseverance. It was really hard on my collaborators and myself to create a hot summer desert on a cold beach in New Jersey! We walked away from the shoot with barely enough to stitch a film together. Editing took months & included a lot of pensive breaks. My editor, the uber-talented Sara Shaw, and I went down many crazy paths to come to the one we picture-locked on. We were so sure and so unsure. We sent it out into the world knowing we had stuck to our guns, but not knowing what it would be in the eyes of others. It’s been an exhilarating, surprising ride ever since.
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cinemakenya:
African metropolis 6 courts métrages, dans 6 métropoles africaines Abidjan, Le Caire, Dakar, Johannesburg, Lagos et Nairobi, 6 réalisateurs à suivre. Une belle initiative transcontinentale pour promouvoir les nouvelles représentations de l'Afrique et bousculer les idées reçues.
All photos by Ihsaan Haffejee
Ce matin sur France Culture l’économiste français, Nicolas Baverez, présentait son dernier ouvrage écrit sur le mode du roman d’anticipation, Lettres béninoises, dans lequel en 2040, un béninois, premier africain à diriger le FMI raconte à ses proches l’état de récession dans lequel il trouve la France. Comme en réponse, le journaliste Xavier De La Porte opposait un autre scénario anticipateur défendu par les Singularistes : celui d’une post-humanité dans laquelle l’humain aurait considérablement augmenté ses capacités en fusionnant avec les machines. Ce scénario est aujourd’hui réellement développé au sein de la Singularity University, elle-même portée par Google, la NASA et Ray Kurzweil, un scientifique/homme d’affaire/visionnaire.
A l’écoute de l’émission, je me suis demandé qu’elle était la place accordée au final à l’Afrique dans ces deux scénarii et à quoi pouvait-elle servir?
En fait, dans le premier, Lettres béninoises, l’Afrique fait partie d’un dispositif qui doit fonctionner comme un électrochoc pour que justement le scénario d’une faillite de la France n’advienne pas et dans le second, elle est totalement absente, du moins dans la façon dont Xavier De La Porte a monté sa chronique.
Cette absence contraste avec à la récente campagne L’Afrique connectée de Google qui se place comment étant au cœur du développement de l’Afrique. A travers une série de vidéos, Google montre comment des entrepreneurs africains « réussissent » professionnellement grâce justement aux outils du web et à Google.
Pourtant, à faire défiler les films très courts de la campagne, il en ressort une impression d’uniformisation qui s’oppose singulièrement à cette notion de Singularité défendue par la firme internationale et qui me fait penser que -quand même- Google défend une vision totalitaire d’un monde dans lequel nous devrions tous ressembler à l’idée qu’elle se fait du futur à savoir : un monde de technocrates blancs, masculins et singulièrement âgés.
Face à ces deux positions qui au final évacuent l'idée d'une participation active de l'Afrique, il me semble que la science-fiction africaine a un rôle à jouer. Celui d’écrire des histoires dans lesquelles il n’est fait table rase ni du passé, ni de la différence, ni de l’empathie, ni de la Nature et de la magie. Un monde multiple et donc chaotique mais singulièrement vivant.
Dancers Celebrating the End of Harvest || Ivory Coast || West Africa || 2005 || © Olivier Martel
Yala Kisukidi et Souleymane Bachir Diagne / [decryptcult] # 6 / Février 2014 (par decryptimages)
NEW MUSIC: 2Face - Spiritual Healing.
Nigerian artist 2Face Idibia takes on inspiration from ancient, ethereal and cosmic forces in this animated apocalyptic-themed music video for his new single about universal love.
Interesting to see him and director Clarence Peters both step out of their comfort zones. Wish they’d give credit to the other singer featured on the song.
"Of whom and of what are we contemporaries? And, first and foremost, what does it mean to be contemporary?" Giorgio Agamben, Qu’est-ce que le contemporain?, Paris, Rivages, 2008. Photo: Icarus 13, Kiluanji Kia Henda
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