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Religion and its reflective properties

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8 years ago
Carrie Mae Weems, Untitled (Man Smoking/Malcolm X), From The Kitchen Table Series, 1990

Carrie Mae Weems, Untitled (Man Smoking/Malcolm X), from the Kitchen Table series, 1990


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10 years ago

Une foire internationale pour célébrer l’art africain contemporain

Une Foire Internationale Pour Célébrer L’art Africain Contemporain
Une Foire Internationale Pour Célébrer L’art Africain Contemporain

whatiftheworld gallery

1:54 (1 continent : 54 pays) la foire d’art africain contemporain qui s’est tenue à Londres du 15 au 19 octobre, vient tout juste de fermer ses portes. Elle a regroupé 27 galeries triées sur le volet et plus d’une centaine d’artistes. Lancée en 2013 par Touria El Glaoui, cette plateforme a pour ambition d’accompagner l’entrée des artistes africains sur le marché de l’art international.

Mais pas seulement. A part égale, s’est tenue une série de rencontres, débats, projections, conférences, conçue par la commissaire Koyo Kouoh avec pour objectif de mettre en perspective la production artistique africaine et ses ramifications car « l’Afrique ne se limite pas à sa géographie, c’est un état d’esprit » précise la commissaire.

Cet événement est un immense succès au moment même ou l'on aurait pu penser la notion d'art africain contemporain éculée.

Il est dû à « l’énergie et au professionnalisme de l’équipe qui a une connaissance fine et intelligente du travail des artistes, contrairement à certains organisateurs de foires internationales. C’est une équipe jeune, dynamique qui a su créer un climat de partage et de solidarité, on s’échange les informations, tout le monde a envie que ça marche », confie un galeriste.

Pour Marcia Kure, artiste nigériane vivant à New York, « les artistes qui y participent ont le sentiment d’avoir l’occasion d’écrire leur « propre » histoire de l’intérieur, de se rencontrer et de se parler ».

Enfin, l’événement n’aurait surement pas eu cette ampleur sans d’une part la participation de mécènes au premier rang desquels on compte le célèbre jeune collectionneur angolais Sindika Dokolo, et d’autre part, l’écho médiatique et le succès public (collectionneurs, institutions, étudiants et grand public très présents) dont à fait l’objet 1:54.

Une Foire Internationale Pour Célébrer L’art Africain Contemporain
Une Foire Internationale Pour Célébrer L’art Africain Contemporain

Ibrahim Mahama

Une Foire Internationale Pour Célébrer L’art Africain Contemporain

Sammy Baloji

Une Foire Internationale Pour Célébrer L’art Africain Contemporain

Fayçal Baghriche

Londres, capitale de l’art africain contemporain ?

Mais le plus surprenant a été de constater l’incroyable effervescence autour de l’art africain contemporain à l’échelle de la ville entière. De la Tate Modern aux espaces alternatifs, en passant par les centres d’art et les galeries prestigieuses, pas moins d’une vingtaine d’expositions, rencontres, conférences étaient programmées dans divers lieux de Londres, mettant ainsi en lumière les affinités multiculturelles de la ville, produit d'une longue histoire spécifique.

Pour ne remonter qu’aux débuts du 20e siècle avec George Padmore et CLR James puis Stuart Hall, les intellectuels afro-caraïbeens ont nourri à partir de Londres une réflexion et une lutte contre les dominations ouvrant la voie des débats contemporains sur la culture, les médias, les identités, la post-colonialité et la mondialisation. Si cela n’a pas fondamentalement changé les choses, « les consciences ont gagné en ouverture » comme le dit Stuart Hall.

L’existence d’une « culture diasporique » pour reprendre les mots de Stuart Hall qui a su élire ses représentants dans des domaines aussi divers que la production intellectuelle, la musique, les arts et le cinéma ou encore la mise en spectacle de moments de rencontre populaires comme le carnaval de NottingHill, a permis l’émergence de lieux de réflexions et production artistiques, d’artistes et de médiateurs culturels présents aujourd’hui dans les grandes institutions.

Autant d’éléments qui ont peine à s'incarner encore aujourd’hui en France. Et si le français résonnait dans les couloirs de 1:54, il faut noter qu'un tel événement ne pourrait avoir lieu à Paris pour le moment! Ou eput-être au contraire qu'il suscitera des initiaves?

Oulimata Gueye

Une Foire Internationale Pour Célébrer L’art Africain Contemporain

L'exposition Black Chronicles II, à la fondation Autograph

Une Foire Internationale Pour Célébrer L’art Africain Contemporain
Une Foire Internationale Pour Célébrer L’art Africain Contemporain

Wangechi Mutu à la Victoria Miro Gallery

Quelques expositions dans la ville : Kerry James Marshall: Look See, David Zwirner gallery, jusqu'au 22/11/14 — Rotimi Fani-Kayode, Tiwani Contemporary gallery, jusqu'au 1/11/14 — Glenn Ligon: Call and Response, Camden Arts Centre jusqu'au 11/01/15 —Nike Davies Okundaye: A Retrospective, Gallery of African Art, jusqu'au 22/11/14 — Emeka Ogboh,Tiwani Contemporary gallery, à partir du 13/11/14.


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10 years ago
Architecture Of Independence - African Modernism
Architecture Of Independence - African Modernism
Architecture Of Independence - African Modernism
Architecture Of Independence - African Modernism
Architecture Of Independence - African Modernism
Architecture Of Independence - African Modernism
Architecture Of Independence - African Modernism
Architecture Of Independence - African Modernism

Architecture of Independence - African Modernism

Vitra Design Museum Gallery

"When many countries in Central and Sub-Saharan Africa gained their independence in the 1960s, experimental and futuristic architecture became a principal means by which the young nations expressed their national identities. The exhibition in the Vitra Design Museum Gallery is one of the first presentations of this remarkable period of more recent architectural history. This exhibition was researched and curated by architect and author Manuel Herz, with a substantial contribution by photographer Iwan Baan. The exhibition documents more than 80 buildings in five countries; Kenya, Côte d’Ivoire, Zambia, Ghana and Senegal. The often heroic and daring designs of parliament buildings, central banks, stadiums, conference centers, universities and independence memorials mirror the forward-looking spirit that was dominant in these countries at the time. However, this architecture also represents the difficulties, contradictions and dilemmas that the young nations experienced in their independence process, as building designs and architects were often imported from foreign countries, if not from one of the former colonial powers.”

10 years ago
Currently At @cccadi “Mulheres De Axé: Celebration Of The Sacred Power Of Women Of Spirit” Event

Currently at @cccadi “Mulheres de Axé: Celebration of the Sacred Power of Women of Spirit” event in #Harlem This is The goddess Iemanja. #brazil #spirituality #orixas #iemanja #candomble #africandiaspora #africanspirituality

10 years ago

Le Bronx été 1984, Dick Fontaine réalise un très beau documentaire pour la BBC sur la culture hip hop qui émerge aux marges de la cité.

8 years ago
Faith Ringgold, Black Light Series #10: Flag For The Moon: Die Nigger, 1969

Faith Ringgold, Black Light Series #10: Flag for the Moon: Die Nigger, 1969

8 years ago

Des utopies non alignées

Publié dans le magazine du Goethe Institut RDC

Vu d’Occident il semblerait que le futur devienne une notion obsolète voire une vision inquiétante. Mais sur le continent africain la perspective est tout autre portée par la mondialisation, l’essor des technologies numériques et une jeunesse qui veut croire que de nouvelles perspectives s’ouvrent à elle. Alors qu’une élite entreprenante emboite le pas au modèle techno-capitaliste néolibéral, des voix se font entendre pour imaginer des futurs non alignés sur les modèles de développement occidentaux qui ont largement montré leurs limites. 

En Europe le futur serait-il devenu une notion obsolète? Les crises à répétition du capitalisme financier, la menace d’un changement climatique dont les effets destructeurs seraient irrémédiables pour la planète, la multiplication des conflits et les mouvements massifs de population qui en résultent, l’écart croissant séparant les plus riches des plus pauvres, nourrissent le sentiment que ce qui est « à venir » n’est peut-être plus du tout désirable. 

Du côté des États-Unis, le futur apparait totalement confisqué par les projections des maîtres de la Silicon Valley. À travers le projet trans-humaniste développé au sein des laboratoires de la Singularity University fondée par le futurologue Ray Kurzweil, les grandes entreprises de la révolution numérique prétendent relancer le progrès grâce principalement aux recherches dans les neurosciences qui pourraient transformer notre humanité. En attendant l’avènement d’un être nouveau issu de l’union de l’homme et de la machine, elles inondent le monde de gadgets technologiques plus futuristes les uns que les autres destinés à remporter notre adhésion. 

 Mais ces deux visions ne prennent pas en compte les profondes transformations géopolitiques amorcées au siècle dernier qui façonnent les débuts du XXIe siècle. En effet, l’entrée de nouveaux acteurs dans la politique et l’économie mondiales ont provoqué des transferts de pouvoirs et fait émerger des puissances alternatives. De ce monde multipolaire dont l’Occident n’est plus le centre surgissent de nouvelles représentations qui fonctionnent comme autant d’outils collectifs de spéculation et mettent à jour de nouvelles potentialités. 

 Avec des taux de croissance positifs, des ressources premières stratégiques, un équipement technologique grandissant et une population majoritairement jeune – en 2050 le continent africain comptera 2,4 milliards d’Africains dont près de la moitié aura moins de 18 ans et dont 60 % vivra dans les villes –, l’Afrique dispose d’atouts générateurs d’une dynamique qui fait d’elle le continent du futur. Mais si l’Afrique est le continent du futur, il n’en reste pas moins qu’à l’heure actuelle, un Africain sur deux est encore en situation de grande pauvreté. La conjonction population majoritairement jeune / taux de chômage élevé / urbanisation galopante / incapacité actuelle des gouvernements à satisfaire les besoins en énergies prévaut dans de nombreux pays et est potentiellement explosive. Les très convoités minerais de l’électronique – la cassitérite, le coltan, la wolframite et l’or qui entrent dans la fabrication de la majorité des produits électroniques – sont avant tout des facteurs de conflit. Et depuis quelques années, le continent abrite parmi les plus grandes déchetteries à ciel ouvert de matériel électronique au monde.

Face au grand écart que vit le continent au quotidien, des voix s’élèvent pour défendre l’idée que si l’Afrique veut élaborer des futurs qui lui soient profitables, il lui faut accomplir une profonde révolution culturelle. 

 C’est ce à quoi s’attachent deux initiatives remarquables, portées d’un côté par un économiste et écrivain sénégalais, Felwine Sarr et de l’autre, par un collectif, le WɔɛLab au Togo. 

 La démarche de Felwine Sarr développée notamment dans son dernier ouvrage, Afrotopia, se revendique comme une « utopie active » et pourrait peut-être bien devenir le terreau d’un mouvement intellectuel et artistique. Pour l’économiste, ce dont souffre l’Afrique, c’est avant tout d’un déficit « d’une pensée et d’une production de ses propres métaphores du futur ». Pour que le continent puisse « se penser, se représenter, se projeter » Felwine Sarr prône le non alignement sur les modèles de développement tels qu’ils ont été conçus par les puissances occidentales et qui fonctionnent pour l’Afrique comme l’objectif à atteindre quelqu’en soit le coût humain, culturel et social. C’est en opérant la rupture et en procédant à une archéologie des cultures locales que le continent africain parviendra à mettre en place des modèles autochtones « plus conscients, plus soucieux de l’équilibre entre les différents ordres, du bien commun et de la dignité ». Au delà, c’est en trouvant sa force propre que l’Afrique pourra contribuer à « porter l’humanité à un autre palier ». 

 Ouvert en 2012 par l’architecte / anthropologue Sename Koffi Agbodjinou, le WɔɛLab qui se définit comme le premier espace de démocratie technologique est également une utopie active. Ce fablab / hackerspace / incubateur / école, revendique l’action « par la base et pour la base », combat la notion de propriété et a pour ambition de redonner aux citadins une capacité d’action en articulant réapropriation des savoirs vernaculaires, technologies numériques, culture du partage et intelligence collective. Concretement, sa démarche consiste à transposer en milieu urbain des modes de fonctionnement traditionnels qui ont prouvé leur efficacité, comme par exemple les enclos d’initiation (espaces d’apprentissage dans lesquels les jeunes réunis par tranche d’âge sont accompagnés pour détecter leur compétences et les transformer en savoir-faire) à les mettre au service d’innovations technologiques utiles et viables économiquement. Il s'est récemment distingué à l’échelle internationale en concevant la première imprimante 3D quasiment exclusivement à partir de déchets informatiques recyclés. 

 Ces démarches nous suggèrent que pour penser le futur de l’Afrique il convient donc de se placer dans une perspective plurielle et non alignée, de penser avec les capacités d’anticipation autochtones et contre les rémanences du colonialisme soutenues par la globalisation et son modèle économique « star », l’ultra libéralisme. 

Oulimata Gueye 

 WɔɛLab http://www.woelabo.com/

Felwine Sarr, Afrotopia, Philippe Rey, Paris 2016, 160 pages.


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8 years ago
Wangechi Mutu, Primary Syphilitic Ulcers Of The Cervix, 2005

Wangechi Mutu, Primary Syphilitic Ulcers of the Cervix, 2005

8 years ago
If Not Now, When? Models for Resistance in SF
Both fantasy and SF present alternative visions of the world; but some of these visions are helpful, and others are not. Some are dystopian, some are utopian. Some are hierarchical, some are egalit…

“In science fiction novels and dramas, the evil or oppression to be resisted is often systemic, and identifiable as a human construct, the outcome of a complex web of causality…”

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associationxamxam - African digital perspectives
African digital perspectives

"Of whom and of what are we contemporaries? And, first and foremost, what does it mean to be contemporary?" Giorgio Agamben, Qu’est-ce que le contemporain?, Paris, Rivages, 2008. Photo: Icarus 13, Kiluanji Kia Henda

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