Afrimakers, Un Projet D'initiation Des Jeunes Aux Nouvelles Démarches Scientifiques

Afrimakers, un projet d'initiation des jeunes aux nouvelles démarches scientifiques

Afrimakers, Un Projet D'initiation Des Jeunes Aux Nouvelles Démarches Scientifiques
Afrimakers, Un Projet D'initiation Des Jeunes Aux Nouvelles Démarches Scientifiques

Images: makerfaire Africa, Lagos, atelier Hackidemia.

« Les mouvements d'ouverture qui ont caractérisé le web (open source, open innovation, open data, open science, open education) ne concernent plus seulement une avant-garde de programmeurs idéalistes. Ils ont donné naissance, notamment sur les campus américains, à une nouvelle culture de la transmission, de l'apprentissage et de l'innovation. Ils bouleversent aujourd'hui jusqu'aux organisations les plus rigoureuses, y compris la recherche scientifique. De nombreuses activités il y a peu très élitistes, doivent désormais apprendre à s'adresser au plus grand nombre et à puiser dans la force créatrice de ce grand nombre. » François Taddei

Hackidemia est un principe de « laboratoire mobile » conçu par Stefania Druga, qui a pour objectif de familiariser les jeunes enfants et les adolescents aux sciences et aux technologies numériques par l’appropriation directe et le jeu. Pour Stefania Druga, qui a été formée à l’ingénierie pédagogique au Centre de Recherches Interdisciplinaires de l’Université de Paris Descartes dirigé par François Taddei, il est important que les enfants mettent « la main à la pâte »,  expérimentent, créent des robots et des prototypes pour découvrir et comprendre comment ça marche. C’est le passage idéal pour pouvoir accéder par la suite à des technologies plus complexes. Savoirs-faire partagés, créativité, mutualisation, propagation virale sont les bases de son organisation. 

J’ai pu voir Stéfania à l’œuvre à Lagos l’année dernière pendant la Makerfaire Africa lors d’ateliers remarquablement bien menés. Elle revient -au sein d'un groupe élargi- avec le projet Afrimakers qui vise à ouvrir des hubs de formation dans sept villes en Afrique l’année prochaine et lance une campagne de crowdfunding. A suivre donc...

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10 years ago

Etrange scénario que celui des prochaines élections au Burkina Faso : comme au Sénégal il y a 2 ans, 1 Chef d'État tente de modifier via référendum l'article 37 de la Constitution pour pouvoir se représenter, sur fond de contestation sociale. La société civile s'organise, les rappeurs sénégalais Thiat et Kilifeu qui avaient initié la médiatisation du mouvement d'opposition qui devait aboutir au départ de l'ancien Président au Sénégal prêtent main forte au mouvement le Balai Citoyen qui en mixant rap et participation à la vie de la Cité, lui ressemble étrangement. A voir le reportage réalisé par Droit Libre TV sur cette rencontre et à suivre l'actualité du Burkina Faso. Elections présidentielles en 2015.

10 years ago

Afronauts

La réalisatrice ghanéenne Frances Bodomo, revient sur le pari fou d'Edward Nkoloso d'envoyer une jeune femme de 17 ans dans l'espace. Afronauts a été présenté en 2014 au Sundance Film Festival.

1962, sur fond de luttes pour l'Indépendance en Rhodésie du Nord, un homme, le professeur Edward Festus Makuka Nkoloso trouve un écho médiatique à son rêve fou de participer à la course à l'espace qui oppose les États-Unis à l'Union soviétique. Pour se faire il constitue une équipe qu'il entraine et c'est une jeune femme de 17 ans qui sera envoyée sur la lune. Le professeur n'obtiendra jamais les crédits demandés et la mission sera dissoute après que la je femme tombe enceinte. Entre utopie et dérision cette folle aventure dit surement quelques chose de l'histoire de l'Afrique qui entre, au tournant des années 1960, dans le tourbillon des Indépendances.

Et pour poursuivre ce reportage de la CCTV : http://english.cntv.cn/program/facesofafrica/20130909/100179.shtml


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8 years ago

Slow skate, Francois Knoetze, Afrique du Sud.


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10 years ago

Sorry Bamba Kanaga 78

11 years ago
Frances Bodomo | Writer/Director

Frances Bodomo | Writer/Director

Frances Bodomo is a Ghanaian filmmaker who grew up in Ghana, Norway, California, and Hong Kong before moving to New York City to study film at Columbia University (BA) and the Tisch School of the Arts (MFA). Her goal is to make conceptually strong films that bring fresh African images to the international forefront. 

Her first short film, Boneshaker (starring Oscar-nominee Quvenzhané Wallis), premiered at the 2013 Sundance Film Festival and played at over 20 film festivals including Telluride, SXSW, LA Film Fest, and the Edinburgh International Film Festival.

Her latest short film, Afronauts (recipient of the Alfred P. Sloan Production Grant & Spike Lee Fellowship), will premiere at the 2014 Sundance Film Festival. She is developing the feature version of the film. 

She was most recently accepted into the 2014 Berlin Talents program. @tobogganeer

8 years ago

[...] car je sais que la Cheffe attachait une plus grande valeur à l’honnêteté qu’à l’amour, il lui semblait qu’on pouvait se comporter très mal au nom de l’amour mais jamais au nom de l’honnêteté.

Marie NDiaye, La Cheffe. Roman d’une cuisinière. Gallimard, 275 p.

9 years ago
“We Wanted To Capture The Essence Of South African Township Culture In The 80s And 90s,” Says South
“We Wanted To Capture The Essence Of South African Township Culture In The 80s And 90s,” Says South
“We Wanted To Capture The Essence Of South African Township Culture In The 80s And 90s,” Says South
“We Wanted To Capture The Essence Of South African Township Culture In The 80s And 90s,” Says South
“We Wanted To Capture The Essence Of South African Township Culture In The 80s And 90s,” Says South
“We Wanted To Capture The Essence Of South African Township Culture In The 80s And 90s,” Says South
“We Wanted To Capture The Essence Of South African Township Culture In The 80s And 90s,” Says South
“We Wanted To Capture The Essence Of South African Township Culture In The 80s And 90s,” Says South
“We Wanted To Capture The Essence Of South African Township Culture In The 80s And 90s,” Says South
“We Wanted To Capture The Essence Of South African Township Culture In The 80s And 90s,” Says South

“We wanted to capture the essence of South African township culture in the 80s and 90s,” says South African photographer Kristin-Lee Moolman, recalling the brief for this shoot – the SS16 lookbook for emerging designer Rich Mnisi’s brand OATH studio. “The culture of androgyny was at its peak, supported largely by the need to ‘show up’ (out do each other).” So, to shoot the images, they headed to Mnisi’s grandmother’s house in Chiawelo, Soweto. When it came to casting the story, Moolman and Mnisi were keen to paint an accurate picture of youth culture in Johannesburg.

While Janet Otobo is a professional model, Wayne Swart is a student who they street cast on the way to the shoot. Aart Verrips is a photographer and, in fact, was Moolman’s assistant on the day. Incidentally it was Verrips’ first time in Soweto. “(It) was a new experience, especially being Afrikaans and gay,” he told us. “It was incredibly refreshing to go to the township and experiencing something totally different to what your perception had been.” As for Lucky Macheke – an accountant – he is Mnsis’s cousin and just happened to be hanging out in his grandmother’s house.

Desire Marea is one half of FAKA, an art duo who, as black queer artists, explore their complex identities through performance. “We teach complexities in a radical fight for our own humanity,” Marea says, explaining their raison d’être. In fact, Moolman and Mnisi also wanted to engage in identity politics in this shoot. “We felt that androgyny resonates with young people in South Africa now, where there is almost a celebration of LGBT communities as a movement to oppose cultural stereotypes and homophobia.

Written by Ted Stansfield for Dazed

8 years ago
If Not Now, When? Models for Resistance in SF
Both fantasy and SF present alternative visions of the world; but some of these visions are helpful, and others are not. Some are dystopian, some are utopian. Some are hierarchical, some are egalit…

“In science fiction novels and dramas, the evil or oppression to be resisted is often systemic, and identifiable as a human construct, the outcome of a complex web of causality…”

11 years ago

Anticipation, le scénario africain

Ce matin sur France Culture l’économiste français, Nicolas Baverez, présentait son dernier ouvrage écrit sur le mode du roman d’anticipation, Lettres béninoises, dans lequel en 2040, un béninois, premier africain à diriger le FMI raconte à ses proches l’état de récession dans lequel il trouve la France.  Comme en réponse, le journaliste Xavier De La Porte opposait un autre scénario anticipateur défendu par les Singularistes : celui d’une post-humanité dans laquelle l’humain aurait considérablement augmenté ses capacités en fusionnant avec les machines. Ce scénario est aujourd’hui réellement développé au sein de la Singularity University, elle-même portée par Google, la NASA et Ray Kurzweil, un scientifique/homme d’affaire/visionnaire. 

A l’écoute de l’émission, je me suis demandé qu’elle était la place accordée au final à l’Afrique dans ces deux scénarii et à quoi pouvait-elle servir? 

En fait, dans le premier, Lettres béninoises, l’Afrique fait partie d’un dispositif qui doit fonctionner comme un électrochoc pour que justement le scénario d’une faillite de la France n’advienne pas et dans le second, elle est totalement absente, du moins dans la façon dont Xavier De La Porte a monté sa chronique. 

Cette absence contraste avec à la récente campagne L’Afrique connectée de Google qui se place comment étant au cœur du développement de l’Afrique. A travers une série de vidéos, Google montre comment des entrepreneurs africains « réussissent » professionnellement grâce justement aux outils du web et à Google. 

Pourtant, à faire défiler les films très courts de la campagne, il en ressort une impression d’uniformisation qui s’oppose singulièrement à cette notion de Singularité défendue par la firme internationale et qui me fait penser que -quand même- Google défend une vision totalitaire d’un monde dans lequel nous devrions tous ressembler à l’idée qu’elle se fait du futur à savoir : un monde de technocrates blancs, masculins et singulièrement âgés. 

Face à ces deux positions qui au final évacuent l'idée d'une participation active de l'Afrique, il me semble que la science-fiction africaine a un rôle à jouer. Celui d’écrire des histoires dans lesquelles il n’est fait table rase ni du passé, ni de la différence, ni de l’empathie, ni de la Nature et de la magie. Un monde multiple et donc chaotique mais singulièrement vivant. 


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associationxamxam - African digital perspectives
African digital perspectives

"Of whom and of what are we contemporaries? And, first and foremost, what does it mean to be contemporary?" Giorgio Agamben, Qu’est-ce que le contemporain?, Paris, Rivages, 2008. Photo: Icarus 13, Kiluanji Kia Henda

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