Ou comment le mal du pays peut faire du bien
J’écris ces lignes sur un clavier QWERTY, une sacrée saloperie qui m’a tordu les doigts pendant plusieurs semaines. Depuis 16 mois, je vis en Angleterre. Depuis 16 mois, j’ai quitté la France et décidé de m’immerger dans une culture (pas si ?) différente. Pendant ces quelques mois, j’ai tenté autant que possible de m’intégrer dans la population anglaise : sa culture, ses préoccupations, sa langue, sa nourriture (j’ai pris 7 kilos, youpi), etc.
Malgré tout, j’ai gardé pendant mon temps ici une certaine gêne. Mon pays, mes amis, ma langue, mes petites habitudes de français me manquait. Un mal du pays partiellement atténué (ou amplifié, je suis sûr qu’il y a des études là-dessus) par les miracles de l’internet et de la 3G pas cher en Angleterre, me donnant accès a : Twitter, Facebook et autres sources d’informations plus ou moins variées, qui m’ont permis de garder un œil sur l’actualité française.
Lorsque je suis parti, cela ne faisais que quelques mois que le gouvernement de François Hollande était en place. Comprenez : les gens n’avaient pas encore trouvé contre quoi râler.
C’est donc de l’autre cote de la Manche que j’ai vu la France commencer à s’agiter, comme une entité lointaine, impersonnelle. Une curieuse bête dans une cage en verre, dont on observe les luttes avec un œil extérieur, un recul qu’il est difficile d’avoir quand ce bordel est quotidien, qu’on vous les crache à la gueule via la télé, la radio, les journaux etc.
C’est sans doute la période de ma vie ou je me suis le plus indigné, le plus politisé, le plus renseigné sur le racisme, le féminisme, l’homophobie, la transphobie et la grossophobie. Avant, c’était une espèce de malaise diffus, cette espèce de menace qui ne me concerne pas (coucou, mâle blanc cisexuel hétéro classe moyenne), et qui était largement surestimé. J’estimai que tout cela n’était que dramatisation de cas isolés et élucubrations d’extrémistes en manque d’attention.
Parce que les voix qui me parvenaient depuis la France en parlaient, et que je suis curieux. Égalitaire idéaliste, j’ai été révulsé (je pèse mes mots), lorsque j’ai découvert les harcèlements et discriminations quotidiennes vécues par les femmes, homosexuel-le-s, bi-e-s, trans, personnes racisé-e-s. Quand ce n’est pas une combinaison de tout ça (cf. intersectionalité). C’est un peu comme découvrir la blessure purulente cachée par un pansement parfumé. Si on s’approche pas, si on ne touche pas, si on ne sent pas… ma foi, tout va bien, ça va passer.
Alors que putain, non. Des voix, il y en a, en fait, si on tend l’oreille. Des arguments, y en a si on passe outre les préjugés. Des discours intelligents, y en a si on prend la peine de lire. Des injustices, il y en a si on oublie ses petits problèmes quotidiens. Des témoignages, il y en a si on est prêts a les écouter.
L’éloignement m’a fait prendre conscience de tout ça, de toutes ces luttes que je pensais trop évidentes, de ces discriminations que je pensais dépassées, de toutes ces remarques « humoristiques ».
Non, elles sont toujours là. Mais c’est décidé, ça ne passera pas par moi. Prendre la parole sur ces sujets (sans la confisquer aux victimes), ça m’aurait fait peur, sans cette grande claque reçue depuis les quatre coins du Web. Plus maintenant.
I love this so much! Less 20-something heroes, more veterans badasses.
Dame Julia Beatrix Tyburn, Templar.
“Age doesn’t matter when the cause is timeless.”
I go to the butterfly garden and twirl, you fuck!
Bard to fighter, after buying a pretty dress (via outofcontextdnd)
Yeah fuck you fighter
amen 🙏🙏🙏
How am I not playing this?
Cleric: *aggressively puts foot on table and shows off Yu-Gi-Oh socks*
DM: ROLL A FABULOSITY CHECK WITH A GODDAMN ADVANTAGE
Puppy reacts to getting hicups!
[source]
INKTOBER Day 14!
The world of Airth. Literally torn apart by an ancient war between the gods who created it, Airth is divided into 4 sections: 1. the Stratos, a chain of islands high in the sky where the Sylph people live 2. The Rimland, a massive ring of continents and giant islands where Most of the inhabitants of Airth live. Wake lives here. 3. The Abyss, a stretch of atmosphere filled with incredible cloud formations and tiny floating islands. Limberg and Grimm are from here. 4. The Core, an ocean covered rocky sphere filled with colossal caves. The Tengru, monsters and beasts, and the Dark Lord live down here.
There is a prophecy that the Dark Lord will regain his power and destroy what’s left of Airth to start a new planet with him as ruler. The only thing that can stop him is the Star Seed. It is the key to making Airth whole again and destroying the darkness forever. But is the Star Seed only a myth?
#inktober #inktober2015 #SkyHeartComic
2015: les USA n'ont pas pris part à la seconde guerre mondiale, le débarquement n'a pas eu lieu. Épuisée, l'Angleterre a rendue les armes, à la suite de quoi l'étreinte Nazi a étouffé toutes les poches de résistance en Europe. Contraints de fuir, des centaines de français trouvent refuge dans les colonies.
Pendant plus de 60 ans, le IIIème Reich s'est assoupi sur ses victoires passées. Mais l'appétit dévorant de ce géant autoritaire et militariste n'est jamais rassasié. Alors que ses yeux gourmands se tournent vers les restes de ses ennemis d'antan, les descendants des réfugiés de la guerre, craignent de revivre l'Horreur une fois de plus... Lorsque rafles, censures et raids anti-libertaires s'abattent à nouveau sur le Monde, le feu d'une révolte sans précédent s'allume... Le laisserez vous s'éteindre, ou brûlez vous de ce feu intense qui abat les dictatures?
Il y a sans doute pas mal d'objections historiques à apporter à ce pitch de base, mais l'idée m'a bien plus. Apparemment, je suis pas le seul, vu que j'ai déjà un joueur et deux joueuses qui se sont manifestés!
Naziyah Mahmood is a woman of contradictions. She was a scientist for the European Space Agency, an artist and soon to be published writer/poet. Also, she is a deadly martial artist and weapons collector while being a peace loving woman of faith. Naziyah has overcome a tough upbringing and disability to become an academic of excellence……who can also kick your butt. (x)
WHAT A BADASS <3 <3
“I do get a lot of odd looks when walking around Glasgow, especially when I’m training. There is still that stereotype here that women dressed like me should just be in the kitchen. An old instructor of mine used to call me his ‘little ninja girl.’ I didn’t mind because it gave me an advantage. I was taken lightly and I routinely got underestimated, especially when sparring. I remember one male student who was well over 6ft reassured me by saying,
‘Don’t worry. I will go easy on you.’
He soon found himself on the floor.”
I would've liked to see her fully dressed, but she's beautiful this way too!
Yet another geeky guy on the internet of Things. Plot-twist: is actually a feminist, expect some reblogs.
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