I go to the butterfly garden and twirl, you fuck!
Bard to fighter, after buying a pretty dress (via outofcontextdnd)
Yeah fuck you fighter
Critical Role fanart by @Mikandii
The contrast between the calmness of an Aikido thrower and the panic of an Aikido “throwee.”
I didn’t know she’s been deported...
Simone Veil aborde pour la toute première fois sa déportation lors de l'inauguration d'un hôpital.
me at night: tomorrow i'm gonna wake up early and start with a run and then i'm gonna go over my notes and drink a super healthy protein shake and eat fruit and work on ME i'm gonna dress so nice and be extra kind and study hard tomorrow i am gonna OWN this :)
me in the morning: no.
9 million people fucking love dogs
Dare to date a GM 😊
I've accidentally misread it as "date a DM" and thought "oh my fuckin' god, YES!". Got slightly disappointed. And punched by my gf. Worth it.
“Date a DM” is pretty good advice that will lead to you usually having someone to run a game for you.
But “Dare to DM” is even better advice, because you’ll always be able to play an RPG if you’re the one willing to run it!
Anyway, I lolled.
Ou comment le mal du pays peut faire du bien
J’écris ces lignes sur un clavier QWERTY, une sacrée saloperie qui m’a tordu les doigts pendant plusieurs semaines. Depuis 16 mois, je vis en Angleterre. Depuis 16 mois, j’ai quitté la France et décidé de m’immerger dans une culture (pas si ?) différente. Pendant ces quelques mois, j’ai tenté autant que possible de m’intégrer dans la population anglaise : sa culture, ses préoccupations, sa langue, sa nourriture (j’ai pris 7 kilos, youpi), etc.
Malgré tout, j’ai gardé pendant mon temps ici une certaine gêne. Mon pays, mes amis, ma langue, mes petites habitudes de français me manquait. Un mal du pays partiellement atténué (ou amplifié, je suis sûr qu’il y a des études là-dessus) par les miracles de l’internet et de la 3G pas cher en Angleterre, me donnant accès a : Twitter, Facebook et autres sources d’informations plus ou moins variées, qui m’ont permis de garder un œil sur l’actualité française.
Lorsque je suis parti, cela ne faisais que quelques mois que le gouvernement de François Hollande était en place. Comprenez : les gens n’avaient pas encore trouvé contre quoi râler.
C’est donc de l’autre cote de la Manche que j’ai vu la France commencer à s’agiter, comme une entité lointaine, impersonnelle. Une curieuse bête dans une cage en verre, dont on observe les luttes avec un œil extérieur, un recul qu’il est difficile d’avoir quand ce bordel est quotidien, qu’on vous les crache à la gueule via la télé, la radio, les journaux etc.
C’est sans doute la période de ma vie ou je me suis le plus indigné, le plus politisé, le plus renseigné sur le racisme, le féminisme, l’homophobie, la transphobie et la grossophobie. Avant, c’était une espèce de malaise diffus, cette espèce de menace qui ne me concerne pas (coucou, mâle blanc cisexuel hétéro classe moyenne), et qui était largement surestimé. J’estimai que tout cela n’était que dramatisation de cas isolés et élucubrations d’extrémistes en manque d’attention.
Parce que les voix qui me parvenaient depuis la France en parlaient, et que je suis curieux. Égalitaire idéaliste, j’ai été révulsé (je pèse mes mots), lorsque j’ai découvert les harcèlements et discriminations quotidiennes vécues par les femmes, homosexuel-le-s, bi-e-s, trans, personnes racisé-e-s. Quand ce n’est pas une combinaison de tout ça (cf. intersectionalité). C’est un peu comme découvrir la blessure purulente cachée par un pansement parfumé. Si on s’approche pas, si on ne touche pas, si on ne sent pas… ma foi, tout va bien, ça va passer.
Alors que putain, non. Des voix, il y en a, en fait, si on tend l’oreille. Des arguments, y en a si on passe outre les préjugés. Des discours intelligents, y en a si on prend la peine de lire. Des injustices, il y en a si on oublie ses petits problèmes quotidiens. Des témoignages, il y en a si on est prêts a les écouter.
L’éloignement m’a fait prendre conscience de tout ça, de toutes ces luttes que je pensais trop évidentes, de ces discriminations que je pensais dépassées, de toutes ces remarques « humoristiques ».
Non, elles sont toujours là. Mais c’est décidé, ça ne passera pas par moi. Prendre la parole sur ces sujets (sans la confisquer aux victimes), ça m’aurait fait peur, sans cette grande claque reçue depuis les quatre coins du Web. Plus maintenant.
Yet another geeky guy on the internet of Things. Plot-twist: is actually a feminist, expect some reblogs.
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