Hey, everyone! This is the creator of Little Girls Are Better At Designing Superheroes Than You, here with a post I thought you all might like. Writer Ted Anderson and I have made a pitch for a superhero comic!
The comic is about nine-year-old Lucia Marquez-Miller, who loves engineering, and uses her telekinetic powers to build and take things apart with her mind. She calls this power her spark!
As Spark, the world’s youngest superhero, she’s a junior member of a superhero team while also trying to live a normal life. Can Lucia juggle her friends and family while also saving the world from supervillains?
We’re posting a 15-page standalone comic here on tumblr to give readers an idea of what the book would be like.
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Ou comment le mal du pays peut faire du bien
J’écris ces lignes sur un clavier QWERTY, une sacrée saloperie qui m’a tordu les doigts pendant plusieurs semaines. Depuis 16 mois, je vis en Angleterre. Depuis 16 mois, j’ai quitté la France et décidé de m’immerger dans une culture (pas si ?) différente. Pendant ces quelques mois, j’ai tenté autant que possible de m’intégrer dans la population anglaise : sa culture, ses préoccupations, sa langue, sa nourriture (j’ai pris 7 kilos, youpi), etc.
Malgré tout, j’ai gardé pendant mon temps ici une certaine gêne. Mon pays, mes amis, ma langue, mes petites habitudes de français me manquait. Un mal du pays partiellement atténué (ou amplifié, je suis sûr qu’il y a des études là-dessus) par les miracles de l’internet et de la 3G pas cher en Angleterre, me donnant accès a : Twitter, Facebook et autres sources d’informations plus ou moins variées, qui m’ont permis de garder un œil sur l’actualité française.
Lorsque je suis parti, cela ne faisais que quelques mois que le gouvernement de François Hollande était en place. Comprenez : les gens n’avaient pas encore trouvé contre quoi râler.
C’est donc de l’autre cote de la Manche que j’ai vu la France commencer à s’agiter, comme une entité lointaine, impersonnelle. Une curieuse bête dans une cage en verre, dont on observe les luttes avec un œil extérieur, un recul qu’il est difficile d’avoir quand ce bordel est quotidien, qu’on vous les crache à la gueule via la télé, la radio, les journaux etc.
C’est sans doute la période de ma vie ou je me suis le plus indigné, le plus politisé, le plus renseigné sur le racisme, le féminisme, l’homophobie, la transphobie et la grossophobie. Avant, c’était une espèce de malaise diffus, cette espèce de menace qui ne me concerne pas (coucou, mâle blanc cisexuel hétéro classe moyenne), et qui était largement surestimé. J’estimai que tout cela n’était que dramatisation de cas isolés et élucubrations d’extrémistes en manque d’attention.
Parce que les voix qui me parvenaient depuis la France en parlaient, et que je suis curieux. Égalitaire idéaliste, j’ai été révulsé (je pèse mes mots), lorsque j’ai découvert les harcèlements et discriminations quotidiennes vécues par les femmes, homosexuel-le-s, bi-e-s, trans, personnes racisé-e-s. Quand ce n’est pas une combinaison de tout ça (cf. intersectionalité). C’est un peu comme découvrir la blessure purulente cachée par un pansement parfumé. Si on s’approche pas, si on ne touche pas, si on ne sent pas… ma foi, tout va bien, ça va passer.
Alors que putain, non. Des voix, il y en a, en fait, si on tend l’oreille. Des arguments, y en a si on passe outre les préjugés. Des discours intelligents, y en a si on prend la peine de lire. Des injustices, il y en a si on oublie ses petits problèmes quotidiens. Des témoignages, il y en a si on est prêts a les écouter.
L’éloignement m’a fait prendre conscience de tout ça, de toutes ces luttes que je pensais trop évidentes, de ces discriminations que je pensais dépassées, de toutes ces remarques « humoristiques ».
Non, elles sont toujours là. Mais c’est décidé, ça ne passera pas par moi. Prendre la parole sur ces sujets (sans la confisquer aux victimes), ça m’aurait fait peur, sans cette grande claque reçue depuis les quatre coins du Web. Plus maintenant.
Reenactor throws a spear at a drone
[TW cyberharcèlement, sexisme, racisme, grossophobie, LGBTQIA+phobies]
▪️ Dans un article de Libération à l'angle discutable, en ce qu'il met la parole des victimes et celle des harceleurs sur le même plan, certain·e·s découvrent l'existence de la #LigueduLOL, cet escadron de soi-disant “trolls” des débuts de Twitter, obsédés par leur notoriété et leur influence au point d'écraser les plus vulnérables pour mieux se mettre en avant, ces journalistes qui ont bien réussi, se cooptant dans les rédactions, et pour certains, se rachetant même une “bonne conduite” à coup d'articles dégoulinants d'humanisme.
▪️ Nous tenons à le souligner haut et fort : il ne s'agit pas de “trolls”, encore moins de blagues ou de regrettables erreurs de jeunesse. Il s'agit d'une organisation méthodique pour faire taire les personnes minorisées. N'en déplaise à celleux qui croient dur comme fer à l'horizontalité du web, chaque voix ne s'y exprime pas sur un même niveau, et ces violences en ligne contribuent à faire d'Internet un espace d'expression réservé aux dominant·e·s. La liberté d'expression est importante nous dit-on, mais on omet de préciser que dans les faits, elle semble l’être seulement pour celleux qui abondent dans le sens de la classe dominante.
▪️ La lutte des classes n'a jamais été LOL, et on ne nous fera pas prendre des vessies pour des lanternes ou du cyberharcèlement pour de simples blagues et autres “saillies ricaneuses”.
🙌 Soutien, force et courage à toutes les victimes et merci à celles qui dénoncent aujourd'hui cette armée de “sales petits mecs”. Il est grand temps que le fait d'exercer de telles violences ait enfin un coût social.
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Je n’aime pas trop parler de moi, surtout pour me plaindre.
À ceux qui savent qui se cache derrière mon pseudo, merci de garder ce qui suit pour vous.
Aujourd’hui comme tous les jours depuis un an et demi, je vais travailler pour une grande entreprise, ou je vais occuper un poste considéré par beaucoup comme valorisant et enrichissant.
Et pourtant, je n’arrive pas à me réjouir de cette position si enviable.
Pire, Lundi prochain, je prendrai un nouveau poste. Bien payé, en CDI, qui offre de belles opportunités de carrières.
J’ai toujours été quelqu’un avec des « capacités ». Apprentissage facile, toujours dans le « peloton de tête » sans forcer. Curieux, timide, un peu glandeur, car surtout rêveur. « Il est un peu dans la Lune », « Encore dans ses bouquins », « Il préfère rester dedans que d’aller voir ses copains » les litanies entendues par les geeks en puissance pendant leur enfance.
« Et tu veux faire quoi quand tu seras plus grand »
Je sais pas. Enfin, si, je sais, mais vous, vous n’avez pas à le savoir. Et puis quand je l’ai dit, j’ai essuyé les regards moqueurs.
Professeur. Professeur de Physique-Chimie. Une noble profession pourtant.
« Mais bon, tu comprends, ce n’est pas sûr que tu aies le concours ». C’est vrai, je suis plutôt flemmard, je n’ai pas la sacro-sainte « méthode » pour réviser pendant 10 heures efficacement. Je déteste « gober » des connaissances. Alors autant jouer « safe ».
Une fois mon Bac S en poche, avec une médiocre mention Assez Bien accolée dessus (saloperies de maths), le choix se pose.
Fac ? Pas assez mature, ne tiendra pas le rythme, trop perché, manque d’indépendance. Prépa ? Mes résultats en dents de scies ne m’ouvrent les portes que de quelques écoles locales, plutôt médiocres. DUT. Ha ! Des cours sympas, plein de science, avec beaucoup de pratique. Impeccable !
Je suis admis, et encore une fois, flotte aisément dans le tiers supérieur de la promo, sans trop forcer. C’est cool, l’année prochaine, je vais en licence et je passe le concours dans la foulée.
Nous sommes en 2009. Réforme de l’éducation. Les modalités d’accession au concours du CAPES sont modifiées.
Il faut un BAC +5.
Putain, Sarko, celle-là, je ne l’ai toujours pas digérée.
Encore une fois, le temps des options :
Fac ? Mes résultats me le permettent, mais la fac de Montpellier est un bordel monstre (source : ma copine de l’époque), pour une année, ça aurait fait l’affaire, pour trois, hors de question. École d’ingé ? Hmmm, ça va être dur de rentrer, je ne pensais pas avoir besoin de gros résultats, du coup, je risque de me planter. École d’ingé en Alternance ? En théorie, le paradis. Payé (une misère, certes, mais bon), formation pratique, avec des bons cours (de l’école des Mines, ce n’est pas rien bordel) et possibilité de passer le concours à la sortie, tranquillement. En plus je trouve une alternance dans une boite de métallurgie, en centre de recherche. Cool, de la science un peu théorique, des labos, de la chimie.
Dans la pratique, ça a sans doute été les pires années de ma vie au niveau professionnel. A l’école : des cours généraux chiants (RH, je crie ton nom) voire carrément gerbants (finance, marketing, je vous hais), et un formatage flippant. Le peu de « science » sont des trucs très basiques, torchés facilement. Les autres élèves sont inintéressants au possible et intéressés par le côté « management » de la formation (WTF). Ma motivation chute, mes notes stagnent mollement dans le milieu de promo.
En entreprise, ce n’est pas mieux : management a la ramasse, tuteur brillant mais surchargé, projets chiants et sans rapport avec la métallurgie ou la chimie, pas de connaissances des process. Bref, je nage en plein brouillard, sans guide ni envie d’avancer.
A cela s’ajoute l’éloignement, mon alternance me coinçant entre Grenoble et Saint-Etienne (une belle ville de merde), loin de Narbonne et Montpellier. C’était sans doute ça le plus dur : la solitude dans une région inconnue, loin de tout, de tout le monde.
Et toujours, cette impression d’avoir fait le mauvais choix, de ne pas être à la bonne place.
Coucou la déprime, coucou les pensées suicidaires.
Ca s’arrange un peu pendant les deux dernières années. Je rencontre des gens qui deviendront des amis très chers, et je pratique beaucoup le jeu de rôle, en tant que MJ puis joueur.
C’est la fin, mais ma motivation est au plus bas. Tout le monde se congratule de ma réussite, de mon diplôme, de ce statut d’ingénieur (unique dans la famille). Vous voyez, l’ascenseur social de l’éducation, ça marche ! Et il a trouvé un V.I.E en Angleterre ! Ah ça oui, on peut parler d’itinéraire idéal. Et dire qu’il voulait faire prof, haha, ça lui a passé !
Ouais, ça m’a passé. Ça ne m’enchante plus comme avant. Alors, je fais quoi maintenant ?
Je suis ingénieur, bilingue, cadre dans une grande entreprise, et je ne peux pas dire que j’aime ça. Je suis un imposteur, et je n’ai rien à faire ici. J’y suis par réflexes soci(ét)al plus que par ma propre volonté.
Le pire, c’est que je ne sais même pas ce que j’aurai pu changer dans mon parcours. Tout ça paraissait logique, évident. Cette force invisible qui vous pousse toujours plus haut. Ces parents, ces profs, ces conseillers d’orientation (je vous chie dessus, incompétents que vous êtes).
A l’époque, je n’avais pas la force de résister à cette force invisible.
Je ne suis toujours pas sur de l’avoir.
Et putain, je me hais pour ça.
Depuis tout ce temps, je n’ai pas cessé d’être curieux, de rêver, de penser. J’aimerai scénariser des jeux ou des films. J’ai des dizaines d’idées, des mondes qui bouillonnent là-dedans. Des intrigues, des mythologies, des drames et des tragédies.
Alors, je fais quoi maintenant ?
Nous allons brièvement évoquer pourquoi le concept de friendzone est nocif et participe à la culture du viol.
La culture du viol est une notion établissant des liens entre le viol (ainsi que d'autres violences sexuelles) et la culture de la société où ces faits ont lieu, et dans laquelle prévalent des attitudes et des pratiques tendant à tolérer, excuser, voire approuver le viol.
La friendzone est un anglicisme qui dans la culture populaire a une connotation péjorative. Elle est utilisée pour définir la situation dans laquelle un individu ne considère pas comme un-e potentiel-le partenaire,une personne qui veut entretenir une relation plus que platonique. Il est perçu comme quelque chose de mal voir d’honteux d’être dans mis dans «la friendzone » tout autant qu’il serait mal de mettre quelqu’un dans la friendzone. Il y’a tout une mythologie autour du mot assortie d’une injonction : On est bloqué dans la friendzone et il faut s’échapper de la friendzone. Etre considéré-e comme un-e ami-e est vécu comme une punition et parfois même comme une injustice.
Ce concept apparait pour la première fois à la télévision américaine le 3 novembre 1994 dans le 7ème épisode de la saison 1 de la série télé Friends « celui qui a du jus » . Joe Tribbianni fait savoir à Ross qu’il a perdu trop de temps pour avouer ses sentiments à Rachel et le qualifie de « maire de la friend zone ». Ce terme va se répandre et apparaitra en ligne le 15 décembre 2003 sur le site du dictionnaire urbain « urban dictionnary » par l’utilisateur « I Like Bread » qui le définit comme étant « ce que l’on atteint lorsqu’on ne parvient pas à impressionner une femme. » Une série de définitions seront par la suite introduites sur le site ne présentant que la possibilité que ce soit l’homme qui en soit l'objet.Il nous apparait donc que l’étymologie du terme friendzone ne concernait que les relations hétérosexuelles avec au centre le sujet masculin.
Le concept de Friendzone est problématique car bien que par abus de langage il puisse aujourd'hui être utilisé indifféremment du genre il est cependant majoritairement utilisé par les hommes (comme le veut son étymologie). Nous pouvons constater que le discours entourant le concept de friendzone est sexiste . Il déni le droit aux femmes d’entretenir une relation amicale avec un homme sans vouloir plus, le droit de dire « non » . Le concept de friendzone ne peut donc prospérer que dans des sociétés où la culture du viol est présente. Il impose une équivalence selon laquelle l’investissenement d’un homme doit obligatoirement s’assortir d’une réponse sexuelle ou sentimentale favorable de la femme. Avec en filigrane l’idée qu’un homme ne peut pas être gentil pour rien ce qui est faux. Tout un champ lexicale de la culpabilisation et du mépris est utilisé pour faire savoir aux femmes que considérer un homme uniquement comme un ami et refuser de consentir à ses avances c’est mal et manipulateur . On va parfois jusqu’à leur reprocher d’avoir entretenu des relations cordiales en prétextant que l’intention était de mener en bateau le friendzoné. En effet les personnes se disant friendzonées se présente parfois comme étant des victimes. Qui dit victime présume donc culpabilité.
Rappelons qu’être déçu-e-s ne fait pas de nous une victime. Une personne qui ne répond pas à nos avances ne nous rejette pas, elle exerce son droit à choisir.
La façon dont la société traite une femme qui manifeste son manque d’intérêt pour un homme qui en manifeste pour elle est très parlant. On va essayer de la contraindre « mais vas y essaye, il t’aime bien » sont courant. Le désir de l'homme est plus important que le désintérêt de la femme.
Une menace implicite plane sur le future affectif des femmes ne se ralliant pas et cherche à insinuer qu’elles vont le payer car le résultat sera qu’elles ne seront pas épanouies dans les relations amoureuses/sexuelles qu’elles choisiront de poursuivre. En cas d’échec de leurs relations elles pourront être sujettes à des railleries et à un rappel du fait qu’elles n’avaient pas répondu aux avances d’un « nice guy » et qu’elles en paient donc le prix. C’est là que le concept du « nice guy » entendons « gentil garçon » intervient et est tout aussi nocif. Il faut rappeler que la gentillesse est une qualité non un argument en faveur d’un droit à se voir offrir des faveurs amoureuses et sexuelles. Être un être humain décent ne vous accorde pas un droit à être dans une relation avec une femme que vous désirez. Une femme n’est pas un trophée accordé à un homme pour bonne conduite. On voit pulluler des centaines de vidéos, de « blagues » renforçant l’idée que si un homme ne saurait être courtois qu’en vue de faveurs sexuelles et que si celles ci lui sont déniées il a le droit de se comporter comme un mufle ou de se sentir offensé .
Le traitement des hommes qu’on estime friendzonés est tout aussi malsain car ils sont très souvent l’objet de moquerie. Il apparait une injonction malsaine pour les hommes leur faisant croire qu’ils doivent toujours réussir à “conclure”. On y ajoute l’injonction qui leur est insidieusement faite de toujours vouloir plus des filles avec lesquelles ils sont proches. Ils seront l’objet de railleries s'ils ne souscrivent pas au mythe voulant que « l’amitié fille garçon n’existe pas » . Oui il y’a bien des hommes qui ne veulent pas « choper » leurs amies , accordent de la valeur à leur amitiés et ne sont pas des êtres diminués pour cela. Présenter les hommes ayant des amies comme des êtres déficients ou en échec et penser que c’est un motif valable de raillerie montre bien le côté malsain de ce concept.
Souscrire à la posture voulant qu’être considéré comme un-e ami-e est une injustice est dangereux. Elle révèle la croyance que la réciprocité des sentiments, et la réponse positive à l’attraction sexuelle que l’on éprouve envers une personne est un droit, est un dû. Chacun-e à le droit de disposer de son corps et de son coeur comme il l’entend. Personne ne vous doit une relation sexuelle ni amoureuse. Être ami avec une personne n’est pas une sentence punitive ni un motif de chantage pour faire évoluer une relation.
De plus le concept de friendzone est hétérosexiste car il oblitère le fait que toutes les relations ne sont pas d’ordre hétérosexuelles. L’hétérosexisme est l’idée que l’hétérosexualité est la norme et la seule orientation sexuelle valide.La Friendzone comme on l’a vu est un concept dès son origine mais aussi dans son utilisation ne se rapportant généralement qu’aux couples hétérosexuels. Le problème est donc que l’on suppose que l’homme ou la femme en question a la possibilité de ressentir de l’attraction pour l'autre genre.
Nous finirons par rappeler la définition de l’amitié. Le Larousse définit l’amitié comme étant : Sentiment d'affection entre deux personnes ; attachement, sympathie qu'une personne témoigne à une autre : Bienveillance, gentillesse, courtoisie chaleureuse manifestées dans les relations sociales, privées, mondaines
Rien de négatif on est d’accord.
Par Manuela membre du collectif « Féministes contre le cyberharcelement » Compte twitter du collectif : @VsCyberH Compte Facebook du collectif : Collectif : Féministes contre le cyberharcèlement
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