L'année dernière, une amie très proche m'a conseillé de boire du thé avant d'aller me coucher. Elle était peut-être aussi triste et perdue que moi et boire du thé l'aidait à s'endormir. Je suivit donc son conseil et me mis à boire du thé. Du thé vert que j'achetais en capsule. Le hasard à fait que la boite de capsule s'appelait "Marrakech Tea" et que mon amie qui m'avait conseillé était née au Maroc.
Pendant plusieurs mois, je buvais donc toujours mon thé vert avant de me coucher. Malheureusement, le thé n'était pas plus efficace que les somnifères pour dormir. Je me trouvais souvent à être assis sur mon lit, à être en train de me questionner sur mon avenir, mes études. Et très souvent, à être en train de pleurer. Cela occupait la plupart de mes soirées.
Un an plus tard, dans le rayon "café" de mon supermarché, je retombais sur une boite de "Marrakech Tea". N'y ayant pas goûté depuis plusieurs mois, j'en pris une, car le goût ne m'avais jamais déplu. Le soir, dans un élan de nostalgie, j'allumais ma machine pour me faire un thé avant de me coucher. Et il s'est passé quelque chose d'étrange. Le goût n'a pas changé mais je ressenti quelque chose de différent en sentant l'odeur. Je ressenti, en plus de l'odeur, la tristesse que j'éprouvais auparavant. Bien que dans l'ensemble, j'allais mieux, je me retrouvais assis sur mon lit, à être en train de pleurer.
21 mai 2016
On mourning myself
Absolute Solitude: Selected Poems, Dulce María Loynaz//A Breath of Life, Clarice Lispector//angels in the cemetery//Centres of Cataclysm: Celebrating Fifty Years of Modern Poetry in Translation; from ‘Fog Land’, Ingeborg Bachmann//Claude Monet//Night, The City Has Simmered Down, Alexander Blok//Montmartre in the rain, Pierre Bonnard//Sound of the War, Vicente Aleixandre//Crime and Punishment, Fyodor Dostoevsky//The Merry Cemetery, Amrita Sher-Gil//The Unabridged Journals, Sylvia Plath//Sylvia Plath//Weeping Madonna Statue
Farewell to Dream (Keisuke Kinoshita, 1956)
Salut,
Je vous juste te dire un truc. C'est long et pas facile, alors ne m'interromps pas.
Je t'aime. Ça fait un moment que tu le sais maintenant, mais le truc, c'est que je n'ai jamais cessé de t'aimer. Même si ça fais un an que l'on ne se voit plus et que l'on ne se parle plus.
Il n'y a pas un jour où je ne pense pas à toi, pas un jour où tu ne me manque pas, et pas une semaine où je ne rêve pas de toi.
Tu m'as déjà dit que c'était pas bien d'aimer comme ça, que c'était malsain, mais le truc, c'est que c'est comme ça. Je t'aime à la folie, et je ne peux rien y faire.
Voilà, je t'aime à la folie, et je ne peux rien y faire.
Maintenant, fais ce que tu peux pour m'en vouloir le moins possible.
27 mai 2016
Portrait of Napoleonic General Jean-Andoche Junot
by Henri Félix Emmanuel Philippoteaux
In the uniform of a grenadier sergeant in the second battalion of the Côte d'Or in 1792
It literally gives me a break sometimes