Quand nous entrons en amour, toutes les catastrophes nous guettent.
Pourquoi?
Parce que nous nous leurrons.
Nous croyons que l’amour vient de nous être octroyé par la personne que nous aimons et que cette personne détient l’amour.
Or l’amour n’est aux mains de personne.
Ni entre mes mains, ni entre les siennes.
Il est entre nous.
Il est ce qui, entre nous, s’est tissé depuis notre première rencontre, ce que l’espace insaisissable entre nous a engendré et continue d’engendrer d’instant en instant.
Une œuvre fluide et perfectible à l’infini.
Christiane Singer.
Tu l'aimais, n'est-ce pas?
Il soupira:
-Comment puis-je vous répondre? Elle était folle.
Il passa la main dans ses cheveux.
-Mon Dieu, elle était folle.
Chaque jour, elle était une femme différente.
Tantôt entreprenante, tantôt maladroite.
Tantôt exubérante, tantôt timide. Pas sûre d'elle-même et déterminée.
Douce et arrogante.
Elle était un millier de femmes, mais son parfum était toujours le même.
Indubitablement.
C'était ma seule certitude.
Elle me souriait, elle savait qu'elle pouvait me tromper avec ce sourire.
Quand elle souriait, je ne comprenais plus rien,
Je ne pouvais plus parler ni penser.
Rien, rien du tout.
Il n'y avait plus qu'elle tout d'un coup.
Elle était folle, vraiment folle.
Parfois elle pleurait.
On dit que dans ces cas-là, les femmes veulent juste une étreinte,
Elle, non..
Elle devenait nerveuse.
Je ne sais pas où elle est en ce moment, mais je parie qu'elle est encore à la recherche de rêves.
Elle était folle, vraiment folle.
Mais je l'ai tellement aimé.
-Charles Bukowski
poème et citation d'amour
Les femmes ont un coin secret dans leur cœur où elles enfouissent ce qu'elles ne s'avouent pas à elles-mêmes, et jamais les philosophes n'ont fourré le nez dans ce coin-là, bien qu'ils s'en vantent fort...
-Alexandre Dumas.
LES DEUX FLEUVES
Tu te souviens, mon endormie,
De ces caresses retenues?
Si jamais tu ne fus moins nue,
J'étais plus sage qu'une amie.
Jusqu'à l'extrême bord nous fûmes
De la volupté défendue,
Mais nos mains, mouettes perdues,
Ne rasaient pas l'amère écume.
Nuit que je voulais éternelle,
Où, sans sommeil et sans parole,
Nous fûmes, tête contre épaule,
Deux fleuves de sang parallèles.
François Mauriac
Un homme, pour moi, ce n'est ni un portefeuille pour assurer mon existence, ni une étiquette dont j'ai besoin de circuler dans la société, ni un bijou qu'il m'amuserait de porter pour que d'autres me l'envient, ni un sexe où accrocher mon reste de jeunesse pour la retenir, ni un poste à transistor destiné à combler le silence. C'est un être humain avec lequel je veux trouver ce qu'il y a de plus rare au monde: un langage commun. Communiquer, s'entendre, être entendu et entendre l'autre.
-Françoise Giroud
De la souffrance vient la sensibilité dont naît l'intelligence.
Tout le monde parle de savoir-vivre, mais personne de savoir-souffrir.
Ce qui importe ce n'est pas le poids qui t'accable, c'est comment tu te courbes pour ne pas casser.
Ce n'est pas le bruit qui t'abasourdit, c'est comment tu écoutes les murmures du monde.
Ce n'est pas la force du vent qui t'emporte, c'est comment tu hisses tes voiles.
Ce n'est pas la hauteur des vagues qui te frappent, c'est comment tu t'y laves.
Ce n'est pas l'absence de lumière qui t'entoure, c'est comment tu chantes dans le noir.
Ce n'est pas ce que tu perds, c'est comment tu ouvres ton cœur pour la suite.
Ce n'est pas la quantité de larmes que tu verses, c'est comment tu souris en pleurant.
Ce qui importe, ce n'est pas l'intensité du feu que tu traverses, c'est comment tu danses dans les flammes.
-Stephan Schillinger.
I LOVE YOU
You are the only one who touched my heart beautifully and healed my soul. I feel at home in the embrace of your arms. Your delicate touches, your tender caresses and your passionate kisses take my breath away and leave my soul in a beautiful never-ending trance. My love, now i have nowhere to go... I am lost in your quintessential existence. You are my soul mate and my eternal lover.
La courbe de tes yeux
La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu, C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs.
Parfums éclos d'une couvée d'aurores Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l'innocence, Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards.
Paul Eluard
Parfois il faut juste être capable d'accepter que certaines personnes ne sont qu'un morceau de ta vie, et pas toute ta vie. Il faut accepter que les gens changent, se désintéressent, ne donnent plus de signes de vie, effacent leur mémoire, comme si c'était un disque dur. Accepter que le fait, que les messages, les appels, les lettres qui restent sans réponse signifient tout simplement qu'il faut tourner la page. Il y a un jour où il faut accepter que la plupart des gens sont juste de passage. Même si c'est très douloureux d'oublier certaines personnes. Des personnes que tu as adorées, en qui tu avais entièrement confiance. Il faut comprendre que c'est la vie, et qu'on n'y peut rien. Toutes bonnes choses ont une fin.
Anonyme
We're born alone, we live alone, and we die alone. Only through our love and friendship can we create the illusion for the moment that we're not alone.
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