blvck and gold
apparently, evangelical cartoonist Jack Chick passed away last night
let us remember him by taking a moment to laugh once again at this classic
Ça y est, alors que j’écris ces lignes, je vis mes dernières heures sur le sol anglais.
J’ai dit au revoir à mes amis, mes collègues (et non, pas mes amours), et j’emballe mes derniers effets, lentement, en savourant chaque secondes.
J’ai appris à l’aimer ce pays. Oh, je ne suis pas un Globe-trotter, je n’ai même pas tant visité le pays, au final. Mais l’ambiance, les gens, les pubs, les rues, le brouhaha sonore (anglais), l’architecture, la nourriture (si, quelque part…), le thé, les paysages, la pluie, le brouillard, tout ça me manquera terriblement.
Mais je pense à nouveau à la France. Enfin, je n’ai jamais vraiment cessé d’y penser. A travers le hublot Internet, je me suis tenu au courant de ce qu’il s’y passait. A travers les couloirs blanc immaculés de ses fibres optiques, j’ai reçu les échos scandaleux de slogans haineux et de harangues nationalistes, homophobes et rétrogrades.
Néanmoins, je suis bien conscient que de par sa nature, on n’a qu’une vision très extrême de l’info à travers les réseaux sociaux. Colères, scandales, pétitions, articles fumeux, brulots mal écrits, juste indignation, etc… c’est cela que l’on retrouve en 140 caractères sur Twitter, ou en une poignée de lien sur Facebook.
Je sais que j’ai une vision déformée. Et pourtant, je n’ai pas envie que cela cesse. J’ai peur, même, de voir disparaitre ces luttes et ces indignations se diluer dans la masse oppressante du quotidien. Mais si ma vision n’était pas si déformée ? Si Lundi j’assiste à un acte raciste ou sexiste, au travail ou dans la rue, oserai-je élever ma voix et m’interposer?
C’est terrible, avoir des (semi-)opinions et n’en faire rien. Encore pire, avoir des opinions et ne faire qu’en parler.
This game is so awesome <3
Dishonored ~ ‘Corvo’ Cosplay by neoncowboy
(note pour un possible futur)
“Ne mange pas trop vite” “Fais attention en traversant” “Ne parle pas aux inconnus” “Ne commence jamais la cigarette” “Mets des capotes” “Ne bois pas dans un verre qui n’est pas le tien” “Ne conduis pas bourré”
À chaque âge, on rajoute un conseil, une mise en garde, un ordre, une recommandation. On la répète plusieurs fois. Petits, parce qu’ils n’écoutent rien, ces anarchistes. Plus grands, parce qu’il faut d’abord répéter la recommandation seule, face au miroir de la salle de bains, en tentant différentes approches : “Alors, tu as maintenant 14 ans, je voulais te parler de sexe.” Non, trop direct. “Alors, tu connais mon pote Bruno, qui est séropositif ?” NON PUTAIN. “J’ignore si l’ipséité d’un coït t’est déjà apparue intrinsèquement mais…” OH BORDEL.
Des heures de torture mentale pour finir par un “Tiens, voilà des capotes. Ne te sens pas obligé d’avoir des relations parce que tu as des capotes, mais si tu as des relations, mets des capotes. ET NE FAIS PAS DES BALLONS AVEC, IMBÉCILE”
Et puis il y a d’autres recommandations, celles qu’il ne faut pas dire, qu’on ne trouve pas dans les magazines Psychologie ou Parents, celles qui outrent les copines, celles qu’on ne peut même pas répéter face à un miroir, de peur de ne plus trouver le courage de les faire.
“Tu es un garçon. Comme Spiderman, tu as un grand pouvoir et donc une grande responsabilité : tu risques, un jour, d’être physiquement plus fort qu’une femme. Voire que plusieurs femmes, voire que plein de femmes. Cette force physique en plus, tu peux l’oublier et, un jour de colère, de déception, ou un jour où tu seras ivre peut-être, tu peux t’en servir. Pour frapper. Ou pour obtenir quelque chose de force. Un baiser ou un câlin qu’on te refuse. Alors que toi tu en avais très envie maintenant. Tu as la responsabilité de ta force. Ne frappe jamais une femme. Entends et arrête-toi immédiatement si une femme te dit non.”
On dit aux jeunes filles de ne pas traîner tard le soir dans tel ou tel quartier, on leur refourgue mille et une astuces pour se protéger. Mais on ne dit pas aux jeunes garçons de ne pas abuser de leur force.
Comme si, en le leur disant, on traitait tous les hommes de pervers. Mais on leur dit bien de ne pas voler, les traite-t-on pour autant tous de voleurs ? On leur dit aussi de ne pas se battre, insinue-t-on par là qu’ils sont tous des incontrôlables qui cassent le crâne du moindre interlocuteur qui n’est pas d’accord avec eux ? Pourquoi il ne faudrait pas leur dire de ne pas frapper une femme, de ne pas violer une femme ?
Parce que nos propres enfants pourront se faire écraser s'ils ne regardent pas à droite et à gauche, peut-être ; ils pourront avoir un accident de voiture bourrés, ça arrive ; ils pourront voler une fringue, ces idiots, on sera inquiets, tristes, en colère, mais on comprendra, ça fait partie de la vie.
Mais nos enfants ne cogneront pas leur femme, ça non. Ils ne violeront pas, ça non. Ce sont d’autres gens qui font ça, ce sont des adultes tordus, sortis de nulle part, des marginaux, des pas comme nous.
Au risque de décevoir : chaque homme qui tue une femme de ses coups, chaque homme qui viole, a un jour été un enfant. Et il a eu des parents. “Oui, mais des parents défaillants alors ! s’insurge-t-on. Pas des parents comme moi ! Moi, je suis équilibré(e), j’ai joué avec lui au moins une heure par jour, et je lui ai fait du gratin de chou-fleur maison.”
J’en ai vu des mères “normales” sur le banc du tribunal, qui regardaient leur fils dans le box de l’accusé. Durant les longues heures du procès, elles fixent tantôt leur enfant, tantôt leurs pieds. Je les ai vues passer en revue chaque journée de leur éducation, pour trouver l’endroit où elles avaient pu échouer. Elles se torturent à chercher, à vouloir comprendre, elles disent “Mais pourtant il est normal”.
Nos enfants peuvent battre une femme.
Nos enfants peuvent violer une femme.
Parlons à nos fils. Un mot, ce n’est pas grand-chose, mais parfois, ça change beaucoup de vies.
Tu viens d’entendre un nouveau mot ou une nouvelle expression créée par un groupe de personnes marginalisées, et tu as très envie de t’en moquer ou de pointer du doigt l’atroce danger que ces quelques syllabes font courir au monde-tel-que-nous-le-connaissons.
Tu cherches donc une façon simple et efficace de transmettre ton mépris et/ou ton angoisse.
Alors évidemment, tu utilises le mot “novlangue”.
Parce que même les gens qui n’ont pas lu 1984 savent que la “novlangue”, ça fout les jetons.
Peut-être que toi-même, tu as lu 1984, y a longtemps, et la novlangue, ça t’avait bien foutu les boules mais tu sais trop plus pourquoi. Apparemment tout ce dont tu te souviens, c’est que c’était une nouvelle forme de langue et ça permettait au gouvernement très vilain de faire du mal au cerveau des gens, donc le parallèle te semble évident - même si, dans la vraie vie, c’est pas forcément le gouvernement très vilain qui utilise ce ou ces mots qui te révulsent, mais bon c’est tout pareil parce que les féministes islamogauchistes du LGBT contrôlent déjà quasiment le monde alors on n’est pas à ça près.
Ce que tu as un peu oublié, c’est que, dans 1984, la novlangue n’était pas l’enrichissement du langage.
C’était un appauvrissement.
C’était ça qui foutait les jetons en fait. C’était une façon contrôlée de faire disparaître les nuances du langage. L’idée était qu’en privant les gens de mots décrivant la différence, on les empêchait de concevoir la différence, et par conséquence, de la vivre.
Donc en fait, quand tu te moques de personnes qui, pour lutter contre des structures oppressives, reprennent, détournent, créent et adaptent des mots, repensent la syntaxe et s’approprient leur propre langage, c’est toi qui défends une langue plus pauvre, une langue qui se conforme à ce que toi, tu trouves acceptable.
Alors dis-moi, c’est qui Big Brother dans ton histoire ?
I didn’t know she’s been deported...
Simone Veil aborde pour la toute première fois sa déportation lors de l'inauguration d'un hôpital.
Beatrix by BenedictWallace
Bloody hell this is just great *_*
Some dwarves beauties for your day <3
Barís - @the-dragongirl Mizim - @flukeoffate Gimris - @aviva0017 Photos - @houkakyou Characters by @determamfidd
Puppy reacts to getting hicups!
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I would've liked to see her fully dressed, but she's beautiful this way too!
Yet another geeky guy on the internet of Things. Plot-twist: is actually a feminist, expect some reblogs.
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